Amiens : trouver son équilibre grâce à Zenith

L’offre de Zenith plaît particulièrement aux entreprises en forte croissance, ou qui changent de gouvernance. Ce genre de situations est souvent un catalyseur de détérioration du bien-être mental des salariés avec des notions telles que gestion du changement, incertitude, stress ou charge de travail. 

« Notre accompagnement est aussi tout particulièrement adapté aux entreprises dans des secteurs en forte transformation ou pour qui l'humain est la matière première. La mission de Zenith est de transformer l'utilisation que nous faisons aujourd'hui de la psychologie, pour la mettre au service du bien-être et de la performance de chacun », explique Claire de Menditte, la fondatrice de Zenith qui a donc voulu avec son associée Lætitia Ribeyre, psychologue spécialisée en sciences cognitives et comportementales, combiner cette expertise à une méthodologie appliquée et applicable aux Ressources humaines. 

Cela faisait plusieurs années qu'elles avaient en tête de développer un service pour rendre l’accompagnement psychologique plus simple, plus structuré, mais aussi plus attractif. « J’ai rencontré Lætitia, qui partageait la même vision des choses, et nous nous sommes donc lancées, avec l'ambition de diffuser plusieurs messages. La psychologie, c’est pour tout le monde, et pas seulement pour les gens qui vont mal. On peut globalement aller assez bien dans sa vie mais quand même se faire accompagner, assure-t-elle. La psychologie, c'est efficace, et ça a un vrai impact sur nos vies, en termes de qualité de vie pour les particuliers, et en termes de résultats pour les entreprises. Et une séance avec un psychologue, ça ne ressemble pas forcément à ce qu’on voit dans les films, ce n'est pas forcément une psychanalyse. On a aussi des formats beaucoup plus collaboratifs, beaucoup plus actionnables, qui nous permettent d'avoir des résultats rapidement. »

Psychologie positive et bien-être mental

Les deux associées se sont rendues compte que les problématiques de bien-être mental sont devenues quasiment universelles: 40% des salariés français se disent stressés, 50% épuisés, 40% ne se sentent pas engagés dans leur travail. Cela impacte largement les résultats financiers des entreprises puisqu'on on estime à entre 2 et 10 000 euros par employé par an le coût du mal-être en entreprise. 

Des problématiques qui ont notamment été largement mises en lumière depuis le Covid avec les difficultés de gestion du télétravail, l'épuisement des managers, et plus récemment l'éco-anxiété, la perte de sens et l'incertitude face au contexte et aux crises. 

« Pourtant, on dispose aujourd'hui d'outils dont l'efficacité sur ces problématiques est démontrée, dont les sciences cognitives et comportementales, un courant de psychologie moderne et actionnable, qui est le plus validé scientifiquement. On entend de plus en plus parler de la pleine conscience ou de la psychologie positive qui sont issues des sciences cognitives et comportementales. En fait, ce sont des outils qui permettent de prendre en compte les freins et les motivations de chacun dans la mise en place de certaines actions, détaille Claire de Menditte. Les outils issus des sciences cognitives et comportementales permettent de prendre en compte les freins de chacun, et de s'appuyer sur ses leviers de motivation, pour mieux comprendre ses difficultés et mettre en place des stratégies pour les surmonter durablement. »

Un vrai retour sur investissement

Aujourd’hui, beaucoup d'études commencent à démontrer les retours sur investissement largement positifs de ces approches pour les entreprises, et qui confirment donc le lien entre bien-être et performance. Des salariés qui se sentent bien sont aussi des salariés efficaces, qui permettent à l'entreprise d'atteindre ses objectifs, et qui restent sur le long terme. 

« Pour autant, on a encore du mal à appliquer ces outils en entreprise, ou de manière concrète, car les formats classiques de thérapie ne sont souvent pas applicables aux problématiques professionnelles et aux enjeux RH, et ne suivent pas une méthodologie particulièrement structurée ou actionnable », reprennent les associées qui concrètement proposent des interventions structurées et actionnables, visant à la fois le réactif autour des questions de risques psycho-sociaux et de conflits et le proactif sur les questions de gestion du stress, d'équilibre pro-perso, d'engagement, de résilience, de communication ou de management afin de répondre à différents objectifs : sensibilisation universelle, acquisition de compétences en petits groupes, et accompagnement individuel pour répondre aux problématiques spécifiques, selon les besoins. 

« Nous avons une approche premium et entièrement sur mesure, basée sur l'échange en face à face avec un professionnel, et qui s'adapte entièrement aux besoins de l'entreprise, notamment grâce à une phase préliminaire de diagnostic. Cela permet de se concentrer tout de suite sur l'essentiel, sans perdre de temps, et en maîtrisant les dépenses. Nous allons par exemple dans un premier temps identifier les sujets et les équipes auprès desquelles intervenir prioritairement, et ensuite, nous définissons sur chaque sujet quelle est la meilleure approche pour l'entreprise en question, et les situations spécifiques à traiter », poursuit la fondatrice.

Des valeurs bien ancrées

Claire de Menditte est issue de Centrale Paris spécialité Stratégie et finance, et de l'Essec pour se former au management. Elle rejoint un cabinet de conseil en stratégie à Paris, dans lequel elle passe quatre ans, et travaille dans de nombreux domaines, de l’aéronautique à l’assurance, en passant par les produits de grande consommation et au sein de nombreuses fonctions : opérations, vente et marketing. 

Suite à cette expérience, elle intègre une start-up dans les médias, Jellysmack, au sein de laquelle elle est responsable des opérations d'une business line qui faisait 85% du CA, avec une équipe directe de dix personnes. 

Un an après, elle décide de partir pour fonder Zenith qui se positionne donc comme une alternative aux applications ou marketplaces de psychologues universelles, qui, de par leur modèle ne peuvent pas s'adapter aux enjeux RH ou aux besoins spécifiques des entreprises, et aux organismes de formation, qui s'appuient parfois sur des méthodologies de coaching génériques, pas toujours adaptées et efficaces. 

« Chez Zenith, on a des valeurs, qui sont aussi des valeurs personnelles pour nous. Comme l'autonomie, nous ne sommes pas là pour donner les réponses à nos clients, mais pour les aider à les trouver. Mais aussi le pragmatisme car nous mettons beaucoup d'efforts et d'énergie afin que nos accompagnements répondent précisément aux besoins de nos clients. La sécurité aussi. Nous mettons un point d'honneur à ce que nos pratiques se basent sur des fondements scientifiques et soient opérées par des professionnels habilités. Il y a aussi l'accessibilité et l'humour, concluent-elles. C'est très important pour nous deux. On a aussi voulu changer l'image qu'on a de la psychologie aujourd'hui. On essaye de distiller un peu d'humour et de légèreté dans nos contenus et interactions. »