Alliance emploi à Dunkerque

Le premier groupement d’employeurs a vu le jour en 1998 à Dunkerque. En 2005, il a rejoint l’association Alliance emploi, fruit de la fusion de 17 groupements d’employeurs locaux. Alliance emploi Dunkerque, dont le territoire s’étend sur la Côte d’Opale jusqu’à Boulogne-sur-Mer, fait partie des 13 agences Alliance emploi qui couvrent un large quart nord-est de la France. Plus de 400 entreprises y sont adhérentes, ce qui représente environ 1 700 salariés.

Un tremplin vers le CDI

L’agence de Dunkerque compte, pour sa part, 70 entreprises adhérentes et 320 salariés. Elle connaît une très belle croissance depuis une dizaine d’années. Preuve en est, le 500^e CDI qu’elle a signé en décembre dernier avec un opérateur de production polyvalent, et la trentaine de postes en CDD et CDI qu’elle propose actuellement sur son site partajob.com. Sont plus particulièrement recherchés des opérateurs de production polyvalents, des pontiers, des fondeurs, des conducteurs de ligne, des conducteurs de machine et des animateurs HQE. Tout le monde peut postuler à une condition : accepter de travailler pour plusieurs employeurs. Car c’est là toute la valeur ajoutée d’Alliance emploi : salarier des personnes en CDI qui vont ensuite travailler sur plusieurs sites en fonction des besoins des entreprises – besoins saisonniers récurrents, besoins à temps partiel ou encore besoins d’expertise spécifique, comme dans le domaine HQE ou du contrôle de gestion. «Notre métier, c’est de mutualiser les ressources humaines. C’est ce qui fait notre différence avec l’intérim, commente Nathalie Mouchie, directrice de l’agence de Dunkerque. Nous sécurisons les parcours professionnels puisque nos salariés sont en CDI pour 70% d’entre eux.» Il n’y a donc pas ou peu de précarité. Toujours détachés dans les mêmes entreprises, ils en connaissent les rouages aussi bien que n’importe quel autre salarié. L’entreprise ne perd donc pas non plus de temps en formation. Devenir salarié chez Alliance emploi, c’est souvent un tremplin vers un emploi en CDI «conventionnel». Leurs salariés restent en moyenne cinq ans dans la structure, le temps d’être embauché par une des entreprises pour lesquelles ils travaillent. Et cela paraît assez logique : si une entreprise qui avait le besoin saisonnier d’un conducteur de ligne constate qu’elle en a besoin toute l’année, elle proposera le poste à quelqu’un qu’elle connaît bien, parce qu’il intervient régulièrement chez elle, plutôt que passer une annonce pour recruter un inconnu qu’il faudra, en plus, former.