Aero NDT : des techniciens CDN au service l’industrie aéronautique

« Recherche technicien de contrôle non-destructif (CND) »… Dans le secteur de l’aéronautique, les annonces de ce type fleurissent. Nombreux sont les industriels qui cherchent la perle rare pour vérifier l’état des pièces produites, tant au niveau structurel qu’en surface, sans les altérer. Seulement, le métier est en tension. « Il ne faut pas oublier que lors de la pandémie de Covid-19, le secteur de l’aéronautique a subi un crash. Les usines ont fermé leurs portes, les chiffres d’affaires ont chuté et s’en sont suivi des plans sociaux », introduit Éric Sarfati, président de l’entreprise Aero NDT. Mais même si les chiffres confirment que le secteur de l’aéronautique a redécollé, « les candidats manquent à l’appel… Ils se sont réorientés. »

En mission chez les clients

C’est suite à ce constat que l’entrepreneur a créé Aero NDT en octobre 2023. Son entreprise, dont le siège social est basé au village C&A à Rouen, est spécialisée dans la prestation de services. Elle met à disposition des fournisseurs de rang 1 et 2, des techniciens de contrôle non-destructif pour une durée variant de quelques mois à plus d’une année. « Lorsque les industriels de l’aéronautique nous sollicitent, c’est souvent pour pallier un surcroît d’activité ou pour remplacer l’un de leur technicien durant des congés ou un arrêt », explique Eric Sarfati.

Il faut dire que le technicien a un rôle essentiel dans la chaîne de production. Sans ses vérifications, aucune pièce ne peut sortir de l’usine. Les salariés de Aero NDT sont implantés sur les sites clients, ils s’intègrent dans les processus de production. « Il existe cinq techniques de contrôle non-destructif : la magnétoscopie, le ressuage, la radiographie, le contrôle par ultrason et le contrôle par courants de Foucault. Nos techniciens, sont généralement formés à une ou deux de ces techniques et utilisent les outils que l’entreprise possède », précise Eric Sarfati.

Compétences et flexibilité

Actuellement, Aero NDT dispose de deux techniciens certifiés qui œuvrent uniquement auprès d’industriels qui produisent des pièces neuves métalliques ou en composites. Mais, à terme, Eric Sarfati compte bien gonfler ses équipes. « Nous avons également deux collaborateurs qui sont en formation et qui seront certifiés d’ici quelques mois. De plus, trois nouvelles recrues doivent nous rejoindre en septembre », chiffre le président d’Aero NDT.

Et d’ici la fin d’année 2025, l’entreprise devrait salarier une vingtaine de collaborateurs partout en France pour assurer des missions dans l’ensemble l’hexagone. « Notre objectif est d’avoir une multitude de compétences, pour être flexibles et répondre à toutes les exigences de nos clients », affirme Eric Sarfati. Aero NDT ne demande qu’à croître.

Pour Aletheia Press, Lolita Péron