Adhex Pharma s’équipe d’une flotte de vélos
Engagé dans une démarche RSE depuis plusieurs années, Adhex Pharma, façonnier industriel et partenaire de développement du médicament, a proposé à ses collaborateurs d’acquérir un vélo, mécanique ou électrique. L’entreprise prend en charge une partie du montant de la location de cet équipement tandis que les salariés s’engagent à utiliser ce moyen de locomotion plusieurs fois par semaine.
11 vélos ont été livrés à la société Adhex Pharma à Chenôve le 20 mai dernier. Ils se destinent aux salariés volontaires de l’entreprise pharmaceutique. Ces nouveaux équipements sont le fruit du travail de l’un des cinq groupes de réflexion mis en place dans l’entreprise. « Le groupe mobilité et transport a fait le constat que la quasi-totalité de nos 120 salariés venait en voiture alors que 60 % ont moins de 15 kilomètres à faire » explique Bruno Loiseau, directeur général d’Adhex Pharma.
Après avoir étudié différentes alternatives comme le covoiturage ou encore les transports en commun, l’idée d’une flotte de vélo s’est faite jour. « Il n'y a pas assez d’exemples en Côte-d’Or pour avoir le retour d’utilisateurs. Donc nous avons fait des recherches et compris les mécanismes », raconte Bruno Loiseau. Le cadre dirigeant a ainsi appris que l’entreprise peut prendre à sa charge jusqu’à 70 % du loyer contre un engagement de trois ans des salariés. Adhex Pharma a choisi de financer au maximum l’engagement des collaborateurs, leur laissant 30 % à régler s’ils viennent deux fois par semaine en vélo sur l’année. « C’est un engagement moral, nous n’allons pas vérifier, nous leur faisons confiance. L’une de nos valeurs consiste en la responsabilité collective et individuelle. »
Changer les pratiques
A l’issue d’un appel d’offre, Adhex Pharma a retenu la proposition de Tim Sport pour la location d’un vélo mécanique et dix vélos électriques dont la moitié en format pliable. « Le coût de la location est compris entre 80 et 90 euros pour les vélos électriques » précise Jérôme Blanc, cofondateur de Tim Sport. Pour l’entreprise, la flotte va représenter un budget annuel de 6 000 euros et environ 20 euros mensuels pour les salariés, directement prélevés sur la fiche de paie. « Nous prenons également en charge la maintenance des vélos » insiste Bruno Loiseau.
Du côté des salariés volontaires, les motivations varient. Si l’écologie s’inscrit en tête de liste, les économies suivent non loin derrière. « J’avais fait le test une fois mais il me fallait 50 minutes et j’arrivais transpirante ; avec le vélo électrique, ça sera plus simple » sourit l’une des collaboratrices nouvellement équipées. Livré avec son cadenas homologué, son casque et son gilet de sécurité, le vélo est également assuré contre le vol et la panne.
« Nous avons également des services associés, tout un écosystème qui entoure le vélo avec une application qui permet de choisir son vélo en amont et d’échanger avec nos équipes par la suite » complète Jérôme Blanc. Celui-ci constate le développement de l’activité qui coïncide avec le souhait des entreprises de réduire leur empreinte carbone. « C’est aussi bon pour la santé et la présence d’une flotte de vélos fait désormais partie des outils pour fidéliser et attirer les collaborateurs, surtout quand on sait que la jeune génération a de moins en moins le permis de conduire. »
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert