ACSO, vers une mutation du territoire
Lors du conseil communautaire du 28 mars, l'Agglomération Creil Sud Oise (ACSO) a voté, à l’unanimité, le budget 2024 s’élevant à 121,5 millions d’euros, dont 34,9 millions d’investissement. Mais aussi des projets structurants pour le territoire.
Le territoire creillois continue sa mutation, impulsée par une politique volontariste, dont l'ambition est de faire vivre les atouts de ce bassin industriel en renouveau. La séance du conseil communautaire du 28 mars, présidé par Jean-Claude Villemain, marque le virage important pris la collectivité. Alors que quel budget 20254 a été voté (21,5 millions d’euros, dont 34,9 millions d’investissement), le Projet de territoire, feuille de route pour développer les politiques de l’agglomération, a également été adopté, validant un pacte fiscal et financier, assorti d’une Programmation Pluriannuelle des Investissements (PPI). « Les finances saines de l’agglomération, avec un autofinancement, en hausse, à hauteur de 5,90 millions d’euros pour cette année, permettent de soutenir nos communes et le maintien de nos investissements d’envergure pour continuer la mutation du territoire engagée », explique Jean-Claude Villemain, président de l’ACSO.
Les investissements se poursuivent
Malgré un conteste inflationniste, l'ACSO garde le cap des investissements et du développement du territoire. « Ce budget primitif de l’agglomération fidèle aux engagements du pacte financier et fiscal, garantit la pérennité et la qualité des services publics tout en préservant l’équilibre financier », précise l'ACSO. Un budget 2024 marqué par la poursuite du soutien aux communes, dans l’élaboration et la gestion de leurs projets avec la mise en place d’une Dotation de solidarité communautaire, et la poursuite de la mutation du territoire avec un investissement porté sur les grands projets, tels que l'utilisation de nouvelles énergies et nouvelles mobilités, l'émergence de nouveaux emplois, la création de nouveaux logements, et l'impulsion de nouveaux comportements, à l'instar du tri des biodéchets.
L'année 2024 concrétise ces ambitions, à travers des projets en cours de réalisation ou en projet : la poursuite des investissements pour la collecte des biodéchets, l'aménagement du local Carrefour de femmes, le Programme Local de l’Habitat, l'aménagement des circulations douces berges de l’Oise, l'étude avant-projet dans le cadre de la future passerelle urbaine de la gare de Creil, en sont des exemples. « Le budget 2024 traduit la volonté politique de l’agglomération de poursuivre les grands projets de ce mandat, au plus près des besoins de ses habitants mais aussi de faire rayonner l’agglomération, de la rendre toujours plus attractive. Il démontre notre engagement et notre détermination. Et dans un contexte économique marqué par l’inflation et les baisses de dotations de l’État, nous maintenons le cap, tout en faisant face à des contraintes budgétaires de plus en plus fortes, témoigne Jean-Claude Villemain.
Si depuis 2017, les taux d’imposition de l’ACSO n’ont pas été modifiés, soit 8 exercices budgétaires consécutifs, et cela malgré un contexte financier contraint, les élus avec le vote du budget 2024 ont entériné la mise en place d’une Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères à 5%. Cette taxe représentera 4,6 millions d’euros de recettes pour la collectivité pour financer la collecte des déchets, qui s’élève à près de 9 millions d’euros jusqu’alors pris intégralement en charge par l’ACSO. « Le budget 2024 permettra d’accompagner nos communes dans la réalisation de leurs projets, de soutenir le développement du tissu économique d’encourager la formation, de se mobiliser en faveur de la préservation de l’environnement et de la transition écologique, de développer une politique de l’habitat durable et porter une attention aux plus fragiles », poursuit le président de la collectivité.
Roissy-Creil-Picardie, le financement acté
Les élus ont également voté la convention qui engage l’ACSO au financement du barreau Roissy-Creil- Picardie... concrétisant le combat de l'agglomération dans la défence de ce projet ferroviaire structurant. Les travaux sont commencés et la mise en service est annoncée pour 2026. « Nous pouvons envisager sereinement la concrétisation de cette nouvelle liaison ferroviaire que nous avons toujours soutenu et espéré. Une opportunité importante pour le développement de notre agglomération. Nous restons vigilants pour obtenir un cadencement des TER adapté aux futurs travailleurs de la plate-forme économique de Roissy », souligne Jean-Claude Villemain,
Sur
le budget 2024, l’intercommunalité versera un premier acompte de
500 000 € dans le cadre de sa participation à la réalisation des
travaux, estimée à 1,933 M€ sur quatre années.