Abbeville a désormais sa propre fourrière
Aussi curieux que cela puisse paraître, la seconde ville du département de la Somme ne disposait pas de fourrière. La situation est désormais réglée. Depuis des années, en cas de besoin,
la police municipale d’Abbeville faisait appel à un garagiste de
Saint-Valery-sur-Somme. Il venait chercher les véhicules encombrants
puis les stockait chez lui. Il n’est plus sous convention avec
Abbeville depuis deux ans. La ville a fait l’acquisition pour 430
000 euros d’un terrain de 4 000 m² dans le parc d’activités Les
deux Vallées où était situé un transporteur. Ce terrain sera utilisé aussi comme atelier mécanique. Sa capacité est d’une trentaine de véhicules mais le but est qu’ils soient récupérés rapidement. Ils seront enlevés dans trois cas : « Sont concernés ceux encore stationnés avant des manifestations alors que cela est interdit, précise Fabrice Beauger, adjoint à la Sécurité. Les véhicules dits tampons, qui n’ont pas bougé depuis des semaines, et peuvent poser des problèmes de sécurité. On en compterait entre 60 et 70. Et enfin, les véhicules gênants garés devant des sorties bateaux et empêchent par exemple les professionnels de santé de sortir. La police municipale reçoit une dizaine d’appels par jour pour ça. » La fourrière, gérée en régie, est ouverte du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures. Les véhicules sont rendus sur présentation de l’attestation d’assurance en cours de validité, du permis de conduire et du certificat d’immatriculation. Les frais d’enlèvement pour une voiture sont de 121,70 euros et de 45,70 euros pour un cyclomoteur. Les frais de gardiennage par jour sont de 6,42 euros pour une voiture et de 3 euros pour un cyclomoteur. Enfin, les propriétaires ont un délai de 30 jours pour venir les chercher. Au delà, ils seront détruits à leurs frais.