A Wall Street, record pour le Dow Jones, le S&P 500 tout près de son sommet historique
La Bourse de New York a poursuivi son élan de fin d'année mardi, propulsant le Dow Jones à un nouveau record, tandis que l'indice élargi S&P 500, le plus représentatif du...
La Bourse de New York a poursuivi son élan de fin d'année mardi, propulsant le Dow Jones à un nouveau record, tandis que l'indice élargi S&P 500, le plus représentatif du marché, s'est approché de son sommet historique.
L'indice Dow Jones a gagné 0,68%, clôturant à 37.557,92 points, son cinquième record d'affilée. Le Nasdaq, à dominante technologique, a grimpé de 0,66%, finissant à 15.003,22 points.
Le S&P 500 a avancé de 0,59%, terminant à 4.768,37 points, moins de vingt points sous son dernier sommet historique, atteint en janvier 2022.
"On dirait qu'on va finalement avoir ce marché haussier de fin d'année qu'on espérait", a commenté Jack Ablin, analyste de Cresset.
Le marché célèbre "la combinaison d'une croissance plus lente associée à une moindre inflation, ce qui a été reconnu par le président de la Fed Jerome Powell qui a évoqué la possibilité de baisses de taux plus tard", a expliqué cet analyste.
Le marché a continué d'ignorer les propos de représentants de la banque centrale américaine (Fed) essayant de revenir sur l'idée que les membres de cette institution discutent déjà d'un calendrier de baisses de taux, comme l'avait laissé entendre le patron de la Fed, la semaine dernière.
"On entend des gouverneurs de la Fed tenter de doucher les ardeurs du marché, mais les investisseurs ne veulent pas les écouter", a poursuivi Jack Ablin, interrogé par l'AFP.
"C'est un marché émotionnellement chargé et les investisseurs sont enthousiastes", a-t-il assuré.
Le marché obligataire est, lui, resté calme, le rendement des bons du Trésor à dix ans s'établissant comme la veille à 3,93%.
Publiées mardi, les données immobilières sur les nouveaux départs de chantiers de logements aux Etats-Unis ont surpris par leur bonne tenue en novembre (+14,8% sur un mois).
Elles ont apporté un nouvel argument en faveur de l'hypothèse d'un atterrissage en douceur de l'économie.
Mais les investisseurs attendent surtout la publication vendredi l'indice d'inflation PCE pour novembre, le baromètre préféré de la Fed pour la hausse des prix.
Selon Art Hogan, analyste de B. Riley Wealth Management, "si le chiffre de base du PCE se rapproche des attentes", qui sont de +0,2% sur le mois de novembre, "le buzz autour de la baisse des taux d'intérêt (de la Fed, NDLR) pourrait se poursuivre" et avec cela, l'élan du marché boursier.
A la cote, l'avionneur Boeing a gagné 1,19% après la commande de 40 appareils 737-8 MAX par la compagnie Lufthansa, sa première commande de Boeing depuis presque 30 ans. Lufthansa a par ailleurs commandé 40 Airbus A220-300.
Après des notes favorables d'analystes, le titre de la compagnie d'équipements d'énergie solaire Sunnova a gagné 14,96%.
Celui du groupe pharmaceutique Kenvue, fabricant du Tylenol, a grimpé de 2,19%. Le laboratoire a été recherché après une décision de justice favorable. Un juge a estimé que des centaines de plaintes à son encontre ne présentaient pas de preuves suffisantes que la prise d'acétaminophène --composant de l'analgésique Tylenol-- présentait des risques pour le développement du fœtus.
Arvinas, un laboratoire spécialisé dans les traitements contre le cancer, s'est envolé de 6,89%, profitant aussi d'un élan qui a touché le secteur pharmaceutique. Bristol-Myers Squibb a pris 1,50%, Amgen +1,07%.
L'aciériste US Steel, qui avait bondi de 26% la veille après l'annonce d'un accord de rachat par le japonais Nippon Steel Corporation pour environ 14,1 milliards de dollars, a cédé 2,44% à 48,38 dollars. Le prix proposé par l'acquéreur est de 55 dollars par action.
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