A Thoreille, le tourisme se fait rêveur
Un site d’hébergement touristique a vu le jour à Thoreille, en Côte-d’Or, cet été. Misant sur l’insolite d’une part et l’envie des touristes de renouer avec la nature d’autre part, l’écodomaine La Rêverie entend faire vivre une expérience unique à ses visiteurs.
Entre Paris et Dijon, à deux pas d’Arnay-le-Duc, l’écodomaine La Rêverie invite à vivre une expérience touristique insolite en pleine nature. Au bord d’un étang au milieu des arbres, les touristes peuvent passer la nuit dans un tipi ou prendre un ponton pour rejoindre l’île perdue et passer une nuit sous les étoiles, abrités par une verrière aménagée. « Les attentes du consommateur se multiplient. Il cherche un retour à la nature, veut vivre de nouvelles émotions, des sensations fortes et rares. Il a envie d’originalité́, aspire au bien-être, à un séjour riche de sens et d’éthique » précise Grégory Giroud, l’un des deux fondateurs, fort de plus de quinze ans d’expérience dans le tourisme.
Bien que la nature soit au cœur du concept, le confort et les services n’ont pas été oubliés. Un sauna, un bain nordique à côté des hébergements, la possibilité de s’offrir un massage relaxant ajoutent à la qualité du lieu. Les gourmands apprécieront le petit-déjeuner gargantuesque, une invitation à savourer le dîner réalisé par un restaurateur installé à Arnay-le-Duc.
Oser le tourisme rural
« Nous étions en recherche d'un site d'exception et en milieu rural pour concrétiser ce projet. Après une première visite, nous sommes immédiatement séduits par les lieux et les possibilités de développement. » Le projet porté par Grégory Giroud et Yoann Guincêtre a demandé plusieurs années avant de voir le jour à Thoreille, sur la commune de Viévy. Il s’appuie sur une nouvelle génération d'hôtellerie de plein air qui vise l’harmonie entre l’homme et la nature. Respectueux de l’environnement par le choix des hébergements et par les procédures d’exploitation, la Rêverie s’inscrit dans le principe du développement durable avec, par exemple, l’interdiction des véhicules sur le site.
Outre cette dimension écologique forte, La Rêverie veut valoriser les acteurs du territoire. « Dès la conception du projet, une des composantes essentielles était le développement d'un réseau de producteurs locaux pour nos paniers petit-déjeuner et repas, mais également notre boutique. » Ainsi, les produits proposés aux clients sont en circuit court, parfois n’excédant pas un rayon de quinze kilomètres. « Nous avons également fait le choix de travailler avec des artisans locaux pour l'ensemble des travaux. »
Une parenthèse dans le quotidien
Familles, couples, amis peuvent se ressourcer le temps d’une nuit ou plusieurs jours dans ce cadre idyllique jusqu’à la mi-novembre. Les plus petits budgets préféreront installer leur tente sur l’un des six emplacements sur le second site de La Rêverie ou dormir dans la roulotte et son univers rappelant l’Ouest américain.
« Nous ouvrirons exceptionnellement notre tipi duo et notre serre pour la Saint-Valentin » complète Yoann Guincêtre. Créatifs et perfectionnistes, les deux associés multiplient les petites attentions afin que leurs clients touchent leurs propres rêves du bout des doigts. Une exigence qui explique que le site n’ait pas désempli pour sa première saison.
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert