À Saint-Riquier, Gwenda Priez a fondé Créa’Plan

« Je me donne toujours à 100 % dans mon travail. Chaque fois que j'accepte un nouveau projet, je vérifie qu'il résonne avec mes valeurs pour être sûre de fournir des résultats attendus. J’accompagne mes clients dans tous leurs projets de construction, de rénovation, d’extension, d’aménagements intérieurs comme extérieurs, de modifications d’un établissement recevant du public… Mes clients sont aussi bien des particuliers ou des professionnels comme les artisans et commerçants », résume dans un grand sourire Gwenda Priez, maître d’oeuvre.

Elle aime relever les challenges

C’est tout naturellement qu’elle nous a donné rendez-vous sur un de ses chantiers en cours. Une maison du XIXe siècle à rénover entièrement tout en essayant de conserver un maximum du savoir-faire des artisans, comme par exemple les belles boiseries murales ou les parquets. Des plans en passant par le choix des artisans locaux, le suivi de chantier et la remise des clés, elle assure tout de A à Z. Un challenge qu’elle relève avec assurance dans le respect des demandes, besoins et budget de ses clients.

Technicienne supérieure en génie civil depuis seize ans, Gwenda Priez a décidé de se lancer à son compte après un licenciement économique. Elle s’est tournée vers l’antenne BGE d’Abbeville, a bénéficié de la couveuse durant 18 mois et a pu laisser mûrir son projet pour se donner toutes les chances de réussite.

En couveuse durant dix huit mois

« Les membres de BGE sont très accueillants, compétents, bienveillants et dynamiques, confie t-elle. Ils ont cru en mon projet encore plus que moi. Ce qui m’a donné confiance. Le temps en couveuse a permis de mettre en place ma communication : nom, logo, création de site Internet et de commencer à constituer mon réseau tranquillement. Ce sont des démarches très chronophages. »

La jeune femme a aussi obtenu un prêt d’honneur de 6 000 euros de la part d’Initiative Somme France Active Picardie et en a profité pour s’équiper en informatique. S’installant dans une zone de revitalisation, elle a bénéficié d’une subvention de 2 000 euros de la fondation Fape EDF. 

Avec les nouvelles habitudes de télétravail, Gwenda Priez doit déjà faire face à un surcroit de demandes : « Les gens veulent se sentir bien chez eux, rendre leur quotidien plus cosy, explique t-elle. Beaucoup n’osent pas le faire eux-mêmes car cela leur paraît compliqué ou inaccessible. Cela tombe bien car je fourmille d’idées ! Ils n’ont à s’occuper de rien tout gardant la main. Ils sont allégés au maximum. A contrario, je peux aussi assurer des missions partielles. »

Dans les prochaines semaines, elle devrait proposer à ses clients des visites virtuelles 3D avec casque du rendu de leurs futurs travaux.