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À Saint-Quentin, un premier salon pour orienter vers les métiers des Travaux publics
L’association Itinéraire Emploi avait mobilisé entrepreneurs et structures de formation pour la première édition du Salon des métiers des Travaux publics à Saint-Quentin. Des démonstrations d’engins de chantier et des tests à l’aide d'un simulateur ont permis aux demandeurs d’emploi ou salariés en reconversion professionnelle venus s’informer, de vérifier qu’ils s'orientaient vers la bonne voie.
Plus de 350 personnes sont passées par le Salon des métiers des Travaux publics installé l’espace d’une journée dans le parc des Champs-Élysées à Saint-Quentin, le 16 juin dernier. Entrepreneurs et organismes de formation avaient répondu présents à l’invitation de Jean-Michel Bertonnet, président de l’association Itinéraire Emploi à l’initiative de cet événement. Pour Marie-Hélène Dubuissez et Jérémy Bauchet, représentant le BTP CFA Picardie, cette première est « une réussite ».
Les organisateurs ont fait le choix du « qualitatif », expliquent-ils, ainsi les échanges sont jugés positifs, les jeunes et les moins jeunes en recherche d’une formation ont pu trouver sur ce salon réponse à leurs interrogations.
Des contacts ont été pris qui pourraient déboucher, les deux chargés de relations entreprises sur Laon et Amiens ne sont pas inquiets pour la rentrée prochaine, « les prévisions sont plutôt bonnes ». Côté employeurs, de grands noms des TP étaient présents, en recherche de candidats, à l’image du groupe Eiffage qui affichait 200 postes à pourvoir en alternance.
Susciter l’envie
Sébastien Chovin, chargé de mission Emploi à la Fédération des Travaux publics Hauts-de-France est lui aussi très heureux de la tenue de cet événement exclusivement consacré aux métiers des TP à Saint-Quentin, dans l’Aisne .
« Nous souffrons d’un déficit d’images, reconnaît Sébastien Chovin, mais nous avons aussi des atouts à faire valoir. Nous sommes présents sur ce salon, avec le simulateur, qui permet aux visiteurs de s’essayer à la conduite d’engins. Ce simulateur utilise de vrais outils de la formation professionnelle, avec un côté innovant. Nous espérons ainsi susciter l’envie. Cela nous permet de parler de nos métiers qui ont bien changé. Beaucoup de tâches sont aujourd’hui mécanisées, nous avons le souci de la santé de nos collaborateurs. »
Côté emplois « dans la durée », Sébastien Chovin évoque le chantier du canal Seine-Nord pour lequel les employeurs sont en recherche de 3 000 salariés et principalement de la main d’œuvre locale. Frédérique Macarez, maire de la ville et présidente de l’Agglomération du Saint-Quentinois, est elle aussi convaincue que « l’Aisne peut tirer son épingle du jeu », elle l’a réaffirmé en ouverture du salon, rappelant que les travaux ont commencé dans l’Oise et devraient s’échelonner jusque 2028 voire 2029.
