À 50 et +, ces dynamiques cadres mosellans qui veulent oser !

Le Mosellan Jean-Paul Rassemusse, multi-franchisé, apporte un regard éloquent sur l’évolution d’un parcours, le sien : «À 53 ans et après vingt déménagements pour raisons professionnelles à travers le monde, j’ai eu envie de rentrer dans mon pays et de m’y installer définitivement. J’ai occupé pendant de nombreuses années des postes importants dans des grandes entreprises internationales. Avant la retraite, mon souhait était d’exercer un métier où j’allais pouvoir mettre à profit mes compétences managériales et en gestion financière mais aussi avec une forte dimension humaine. Au regard de mon expertise, le choix d’entreprendre a été évident et j’ai choisi d’investir dans le domaine des services à la personne, un secteur d’avenir. Aujourd’hui, je possède quatre franchises qui emploient plus de 50 salariés aux services de 450/500 clients mensuels et qui génèrent un chiffre d’affaires annuel de 1,5 million d’euros. Grâce à mes choix dans le réseau O2, je me suis construit un patrimoine qui me permet d’envisager l’avenir sereinement et j’ai également renoué avec un management harmonieux et de belles relations humaines professionnelles.»

Un mal endémique français...

Jean-Paul Rassemusse coanimera le lundi 17 janvier prochain, de 13 h à 14 h, un webinaire à destination de ces cadres ambitionnant de booster leur seconde partie de carrière. Selon une étude APEC publiée en juin 2021, un tiers d’entre eux jugent que leurs compétences et leur expérience ne sont pas suffisamment valorisées par leurs entreprises. Ils se sentent perçus comme étant en fin de carrière ne faisant pas toujours l’objet de mesures spécifiques d’accompagnement. Et plus les années passent et plus cette réalité peut être frappante. Paradoxalement, aujourd’hui on travaille de plus en plus tard. En 2020 près de 54 % des Français de 55 à 64 ans sont en emploi contre seulement 37 % en 2003 selon la Dares, l’institut statistiques du ministère du Travail. D’autre part, le taux de chômage de cette tranche d’âge est passé de 4,2 % à 5,8 % sur cette même période. Ce sont les 55 ans ou plus qui restent en moyenne inscrits plus de deux ans à Pôle emploi (759 jours), plus du double que pour l’ensemble des chômeurs qui restent inscrits en moyenne pendant 315 jours. En définitive, ce sont ces cadres qui sont les premières victimes du chômage de longue et très longue durée. Pour 71 % des 45-69 ans, il n’est pas trop tard pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale.

Des compétences... et de l'énergie à 50 ans !

Créer son activité à 50 ans n'apparaît pas uniquement comme un plan B, mais au contraire comme le moment propice pour devenir son propre patron ou concrétiser un rêve. Chez O2, 15 % des franchisés, soit 31 entrepreneurs, se sont lancés à partir de 50 ans. Parmi eux, huit sont multi-franchisés dont certains avec plus de deux agences. Le projet peut se faire dans sa zone de résidence tout comme dans une zone choisie pour demeurer à la retraite. Jean-Paul Rassemusse témoignera de cette opportunité d’évolution à un âge l’on appelle senior : mettre à profit ses expertises passées pour son propre bénéfice, constituer un patrimoine, donner du sens à sa fin de carrière, travailler en accord avec ses valeurs personnelles, avoir un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, lever les inquiétudes liées à une fin de carrière et former une équipe et développer des talents. Le sujet ne manquera pas d’intéresser les cadres mosellans, ils peuvent s’inscrire à ce webinaire, via le lien suivant :

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSe80BOk7jamIgzzW_pOT3qGxfErcjzupizZb9wqAYbjlm3WOA/viewform