Initiative
À Forbach et Moulins-lès-Metz, donner des clés aux futurs jeunes entrepreneurs
Du 5 au 9 juin l’Adie Grand Est (Association pour le droit à l’initiative économique) se mobilise dans les différents départements de la région Grand Est en faveur de l’entreprenariat des jeunes. Les Missions locales de Moulins-lès-Metz et de Forbach accueilleront le public.
Dans le cadre de la Semaine de l’entrepreneuriat des jeunes, l’Adie Grand Est organise une série de temps forts dans les départements. Objectif : permettre à toutes les personnes tentées par l’entrepreneuriat de s’informer et de trouver des réponses à leurs questions. L’an passé, l’association a accompagné 322 jeunes entrepreneurs de 30 ans et moins pour un montant total de 1,855 M€ soit une enveloppe de 5 000 € en moyenne de crédit accordé individuellement. Sur les 322 jeunes entrepreneurs accompagnés, 37 étaient Mosellans. Pour cette semaine de sensibilisation, la Mission locale de Moulins-lès-Metz met en place un atelier d’information, en partenariat avec Germinal et Cap Entreprendre autour du thème «café créateur : une idée, un projet ?». Rendez-vous le lundi 5 juin, de 14 h à 16 h. Le jeudi 7 juin, selon le même déroulé, c’est la Mission locale de Forbach, de 10 h à 12 h, qui renseignera à cet escient. Les inscriptions aux deux dates se fait auprès des conseillers des missions locales concernées.
Les jeunes et la création d'entreprise...
L’Adie a réalisé une étude dont les points principaux sont les suivants quant à la perception de la création d’entreprise par des jeunes de moins de 30 ans :
. 57 % des jeunes interrogées considèrent que le meilleur âge pour entreprendre est avant 30 ans.
. 1 jeune sur 2 considère que leur âge est un atout pour entreprendre.
. Le risque financier est le frein principal pour 1 jeune sur deux qui veut entreprendre.
. 60 % pensent qu’il faut au moins 10 000 € pour se lancer.
. 71 % des jeunes qui ont déjà été sensibilisés à la création d’entreprise ont envie d’entreprendre (contre 54 % pour ceux non sensibilisés).
. Pour les moins de 30 ans, l’idéal professionnel est d’être en CDI pour la stabilité contre 20,3 % qui considèrent qu’il s’agit d’être entrepreneur et rien d’autre.