Spécialisée dans l’aménagement intérieur de bureaux
À Fleurbaix, la société Spacing continue d’innover et de réinventer les cloisons
Dirigeant de la société Spacing, installée à Fleurbaix et spécialisée dans l’aménagement intérieur de bureaux, Xavier Richard nous a ouvert ses portes. L’occasion de nous présenter son entreprise et son modèle de développement. Reportage.
Fondée en 2008 à Fleurbaix par deux associés, Francis Deflandre et Marc-Antoine Verhaeghe, la société Spacing est reprise en 2017 par Xavier Richard. Forte de 50 salariés et d’implantations dans les Hauts-de-France et en région Parisienne, auxquelles il faut ajouter trois concessions (Spacing Rhône Alpes, Spacing Grand Ouest et Spacing Med), l’entreprise est spécialisée dans l’aménagement de bureaux et plus spécifiquement dans la cloison. Avec comme atout premier la maîtrise, en interne, de l’ensemble des étapes, de la conception à la pose en passant par la fabrication.
Une solution unique développée en interne
Si la cloison amovible est son coeur de métier, Spacing a développé en complément un panel de services quant à l’aménagement intérieur de bureaux avec la réalisation de revêtements de sol et de plafonds, ainsi que l’habillage des espaces de travail (peinture, décoration, stores, panneaux acoustiques). «Nous travaillons exclusivement pour les professionnels» explique Xavier Richard, «pour tous types de projets d’aménagement puisque nos produits s’adaptent à tous les besoins». L’entreprise fleurbaisienne a notamment été sollicitée dans le cadre des chantiers du centre logistique d’Amazon à Lauwin-Planque et du pôle EuraTechnologies à Lomme, ou plus récemment pour l’aménagement du siège social de la société Lesaffre.
Il poursuit : «Notre valeur ajoutée, c’est que nous sommes propriétaires de notre système de cloison qui a été développé par nos équipes et sur lequel nous apportons régulièrement des améliorations. Maitriser la chaine complète nous permet d’être compétitifs et de répondre à toutes les demandes quelle que soit la taille du chantier, puisque notre solution nous permet de jongler avec les dispositions, d’avoir une grande souplesse». Un savoir-faire transmis par les cédants et que l’entrepreneur a véritablement à coeur de pérenniser au quotidien aux côtés de ses équipes autour d’un maitre-mot : l’innovation.
Un modèle économique robuste
Rapidement, moins de trois ans après le rachat de l’entreprise par Xavier Richard, la crise sanitaire et économique mettra en exergue la solidité du modèle de croissance de Spacing. «J’ai été très bien accompagné par Francis Deflandre et Marc-Antoine Verhaeghe, avec lesquels je continue d’échanger régulièrement, tout allait bien… jusqu’à ces trois dernières années ! Le Covid et toutes ses conséquences, les problèmes d’approvisionnement, la hausse des tarifs de matières premières… nous avons malgré tout passé l’année 2020 correctement, en stockant davantage pour éviter les ruptures, et cela a montré la robustesse de l’entreprise». L’entreprise est par ailleurs équipée de panneaux photovoltaïques qui lui permettent de faire face à la flambée des tarifs énergétiques avec sérénité.
S’il concède avoir réalisé à perte quelques chantiers, signés plusieurs mois avant les aléas énergétiques et économiques, «les clients savent désormais que nous sommes contraints de répercuter les hausses des prix des matières premières… le verre, par exemple, a été multiplié par deux ! Mais nous sommes restés dans les prix du marché, tout en étant rentables». Et Xavier Richard d’ajouter : «Je n’ai pas d’inquiétude pour l’entreprise, je fais attention au pilotage… c’est fatiguant, il faut sensibiliser en permanence les équipes et cela crée une pression plus importante quant à notre rentabilité, mais je ne suis pas inquiet. Par contre, cela risque d’être le carnage à partir du mois de juin, quand il faudra commencer à rembourser le PGE… on verra les entreprises solides».
Attentif aux opportunités
Dans la continuité de la stratégie d’innovation portée par ses prédécesseurs, le dirigeant de Spacing mise sur la commercialisation de nouvelles cloisons pour renforcer le chiffre d’affaires de l’entreprise. Et envisage en parallèle une croissance externe. «Je suis attentif aux opportunités qui peuvent se présenter et nous permettre d’avoir des savoir-faire complémentaires sur notre domaine d’activité. Des opérations de croissance externe nous permettrait de grandir plus rapidement». Ma petite entreprise, connaît pas la crise comme le chantait Alain Bashung…