À Compiègne, Pôle emploi s'installe sur la place
Au quartier de la Victoire, les agences Pôle emploi de Compiègne et Margny-lès-Compiègne - en partenariat avec la Ville de Compiègne - ont accueilli et organisé la première édition de la Place de l'emploi et de la formation. Recruteurs, organismes de formation et partenaires ont été à la rencontre des demandeurs les plus éloignés de l'emploi. Cette Place de l'emploi itinérante a pour but de créer une synergie entre l'offre et la demande.
Le 20
septembre à Saint-Quentin, le 21 septembre à Amiens, le 22
septembre à Compiègne et le 23 septembre à Fourmies... après plus
de 30 éditions en France et deux premières en Hauts-de-France, au
mois de juin, à Bruay-la-Buissière et Dunkerque, la Place de
l’emploi et de la formation itinérante s'est installée dans
quatre villes de Picardie au mois de septembre. Cette opération
s’inscrit dans le dispositif « #TousMobilisés » visant à faire
connaître aux demandeurs d’emploi les métiers ou secteurs en
tension et à renforcer leur attractivité afin de satisfaire les
besoins en main-d’œuvre des entreprises.
À Compiègne,
devant le Centre de la Victoire, le 22 septembre, la Place de
l'emploi et la formation était accessible à tous ceux désireux de
connaître les entreprises qui recrutent actuellement dans le secteur
ou de se renseigner sur les formations existantes. Organisé sous la
forme d'un village, cet événement propose un cadre moins informel
que les bureaux de Pôle emploi, qui mise sur des nouvelles formes de
recrutements pour attirer les demandeurs les plus éloignés de
l'emploi, notamment ceux des quartiers prioritaires. « La
force de cet événement est la complémentarité des partenaires,
expose Alexandra Fauchard, directrice de l'agence de Pôle emploi
Compiège-Margny. Et c'est une délocalisation de nos services,
nous allons à la rencontre du public pour leur montrer la vision
globale de nos services et lever des freins. Et nous allons dans les
quartiers prioritaires car en moyenne nous enregistrons une moyenne
de demandeurs d'emploi trois plus élevée. »
Des recruteurs
et partenaires locaux
Sur place, des entreprises locales ont reçu des candidats. Campanile, le Parc d'Astérix, Le Bistrot de Flandre, la Brasserie parisienne, GEIQ propreté et Propreté 2000... ces entreprises en mal de recrutements sont aussi sorties de leurs murs. « C'est un contact direct avec les candidats, on rencontre les personnes tout de suite, sans C.V, c'est une autre façon de procéder intéressante, il y a une synergie entre l'offre et le demande, explique Jean-Marie Graindorge, directeur du Bistrot de Flandre à Compiègne, participant à cette Place de l'emploi et qui recrute du personnel en salle et en cuisine. Ce contact direct permet de se comprendre mutuellement et de connaître l'attitude du candidat. Cet événement est instructif pour les deux parties. Et nous avons du mal à recruter alors il faut aussi que nous, employeurs, testons d'autres méthodes. »
Et bien au delà de l'emploi, deux associations numériques locales étaient présentes. « Nous aidons les personnes à utiliser un ordinateur et à naviguer sur Internet, explique un membre fondateur de l'association E2RS, installée à la Zac Mercières. Tout se fait sur le web aujourd'hui et notre rôle et d'aider les personnes. Nous faisons également de la récupération de matériel, dans une démarche solidaire nous revendons du matériel informatique à bas coût. »
« À Compiègne, cette Place de l'emploi a une coloration portée
sur l’hôtellerie/ restauration et le nettoyage industriel car ils
sont en grande difficulté de recrutements dans le secteur,
précise Alexandra Fauchard. À travers ces événements, Pôle
emploi a pour ambition de toucher les publics qui rencontrent des
difficultés d’insertion sur le marché du travail en créant, avec
les partenaires locaux, un lieu d’échange autour de l’emploi. »
Avec
cette Place, l'opérateur public entend débloquer
aussi tous les freins. Aide aux logements avec Action Logement, au
handicap avec Cap Emploi... l'objectif est de proposer, selon
Alexandra Fauchard « toutes
les solutions pour débloquer des situations » et avoir
« une cohésion des parcours » tout
en travaillant très localement.