À Aiserey, le monde rural répond aux besoins des entreprises
La Communauté de communes de la Plaine dijonnaise investit 700 000 euros pour agrandir sa zone d’activité économique afin de répondre aux attentes des entreprises de son territoire mais aussi à la problématique de foncier d’acteurs extérieurs.

Le foncier se fait rare et la loi ZAN (zéro artificialisation nette) est loin d’inverser la tendance. Alors quand des entreprises cherchent à se développer ou à s’installer, trouver des mètres carrés devient un vrai défi. Pour aider les acteurs de son territoire, la Communauté de communes de la Plaine dijonnaise a décidé d’agrandir la zone d’activité économique de la Corvée aux moines. « Le projet est né sous l’impulsion du garage d’Aiserey qui avait besoin de s’agrandir. D’autres entreprises avaient la même demande sur la zone. Il y avait un besoin de s’étendre » résume Jean-Marc Lovat, directeur général des services de la collectivité.
Gagner des mètres carrés
Actuellement, une vingtaine d’entreprises sont à l’œuvre sur les cinq hectares de la ZAE existante. « Nous investissons 700 000 euros, entre l’acquisition et les travaux, pour agrandir la zone sur deux hectares. Nous allons faire 11 lots, de 2 000 à 2 500 mètres carrés » complète Patrice Espinoza, président de la Communauté de Communes de la Plaine Dijonnaise. « Nous voulons répondre aux demandes de développement mais aussi de création, que ce soit pour les entreprises locales ou celles qui viennent de plus loin que la communauté de communes » ajoute Jean-Pierre Colombert, vice-président délégué au Développement économique, aux Équipements, aux Infrastructures et au Développement numérique.
Une commercialisation bien engagée
Le projet a été dimensionné avec prudence dans un contexte de recherche de foncier. « Nous visons une zone qualitative avec des artisans, des TPE et des PME » insiste Patrice Espinoza. La collectivité espère trouver l’équilibre financier en commercialisant les lots. « Il faut voir au-delà du prix pour penser à tout ce que les entreprises vont apporter, de l’emploi et du dynamisme économique » insiste Jean-Marc Lovat.
Les élus locaux et représentants de la collectivité ne sont pas inquiets pour la commercialisation des parcelles. Le garage a retenu la première tandis que deux autres entreprises, une dans la sécurité, une autre dans le bâtiment, se sont positionnées sur deux autres lots. Les demandes et les marques d’intérêt affluent tandis que les travaux de viabilisation, initiés le 3 février dernier, devraient s’achever d’ici quatre mois, laissant la place aux chantiers des occupants. « Sous réserve des délais d’Enedis pour la mise en tension du site » râle Patrice Espinoza. Après la création des lots, une seconde phase de travaux aura lieu pour aménager la voirie, quand l’ensemble des entreprises auront pris place.
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert