A 21 ans, Fabien Bardy, trace sa route dans l’univers de l’horlogerie
Âgé de 21 ans, Fabien Bardy, originaire de Dijon, vient de commercialiser sa marque de montres prenium. L’inauguration, qui s’est déroulée au circuit automobile de Prenois, a rassemblée près de 200 personnes. Un véritable tremplin pour le jeune entrepreneur.
Un mécanisme qui provient de l’usine Ronda en Suisse, un bracelet en cuir d’Italie et un verre saphir du Luxembourg. A 21 ans, Fabien Bardy, vient de réaliser son rêve de jeune entrepreneur, en commercialisant sa première montre prenium nommée Azura logotée de ses initiales. « Avant de proposer la « Azura », j’ai réalisé une dizaine de maquettes différentes. J’ai étudié le marché et j’ai montré mes projets au grand public afin de savoir laquelle faisait l’unanimité » précise Fabien Bardy.
Pour cette montre, comptez 690 euros. Un prix qui s’explique notamment par la qualité des produits et la finition. « Je suis un passionné d’horlogerie et d’automobile. Sur les voitures de luxe, on utilise une finition céramique pour les sublimer. J’ai décidé d’utiliser ce produit sur mes montres et leurs écrins pour leurs donner le même effet. Un petit flacon de céramique coûte 800 euros » complète le jeune entrepreneur.
200 exemplaires de ce modèle unique sont en vente sur son site internet et via ses réseaux sociaux. Mais la montre est également exposée dans quelques boutiques luxueuses comme Voyage de Style à Quetigny ou dans les concessions Audi et Meudon à Dijon. « C’était voulu de fabriquer et commercialiser un modèle unique car créer des montres a un coût » confie l’entrepreneur.
Des projets plein la tête
A court terme, l’entrepreneur de 21 ans, va commercialiser un deuxième modèle de montre unique, mais cette fois en version féminine. « L’objectif est de sortir cette montre dès 2022, à la Saint-Valentin par exemple. C’est un joli cadeau. ». Mais l’obstiné, qui n’a pas peur de se lancer par pour éviter les regrets, a déjà des projets bien plus conséquents en tête. À la suite de la soirée d’inauguration qui a réuni 200 personnes au circuit automobile de Prenois, j’ai eu plein de propositions. On m’a proposé d’exposer ma marque dans des châteaux, des golfs et des palaces 5 étoiles. On m’a même proposé de tourner un film avec ma montre dedans. A mon sens, pour réaliser ces projets, une montre prenium ne suffira plus. Il faudra passer sur du luxe, voire de l’ultra luxe. » annonce Fabien Bardy.
Pour ce faire, le jeune homme devra passer par une levée de fonds, qu’il a estimé entre 800 000 et 1 million d’euros. Les montres ne se vendraient plus autour de 700 euros, mais de 10 000 voire 30 000 euros. « Nous avons tout pour réussir. Nous avons les moyens de produire, nous avons le soutien de pas mal de personnalités, il nous manque juste les fonds. Nous sommes en train de monter le dossier. »
Un jeune entrepreneur porté par son beau-père
Dans cette aventure hors norme, Fabien Bardy a un associé, son beau-père, Alain Servonnet. « L’envie de monter ma propre boite est venue de mon beau-père, car il est lui-même entrepreneur. Un jour, je lui ai présenté mon projet et il m’a dit qu’il croyait en moi et en ce projet. Il m’a proposé que nous devenions associés. Les peurs de jeune entrepreneur que j’avais se sont envolées, car mon beau-père a l’expérience, le recul et la maturité ». Les deux associés ont déboursé 60 000 euros de leurs poches pour lancer cette SAS dont Fabien Bardy est l’actionnaire majoritaire.
Pour Aletheia Press, Lolita Péron