97 lauréats pour 160 emplois
La traditionnelle remise des diplômes aux lauréats d’Initiative Grand-Arras a eu lieu dans la salle de l’Ordinaire à la citadelle d’Arras. Elle permet de récompenser et de mettre à l’honneur ceux qui se sont lancés dans l’aventure de l’entrepreneuriat en créant ou en reprenant une entreprise.
Une nouvelle année riche en projets. Au cours d’une cérémonie conviviale, 97 porteurs de projet ayant bénéficié en 2012 du soutien d’Initiative Grand-Arras (692 000€ de fonds à taux zéro) ont été honorés. Ainsi, 91 entreprises ont été créées et/ou reprises avec la création et/ou le maintien de plus de 160 emplois sur le territoire de la communauté urbaine d’Arras, des communautés de communes d’Osartis, de Marquion, du Val du Gy et de l’Artois. Gérard Delpierre, président d’Initiative Grand-Arras, a rappelé les buts et objectifs de l’association. Depuis septembre 1999, 757 entreprises de tout domaine d’activité, dont 65% toujours actives, ont été aidées et accompagnées avec la création et/ou le maintien de 1 320 emplois. L’engagement financier en prêts d’honneur à taux zéro est en cumulé de 5 128 421€.
Un accompagnement multiforme. Initiative Grand-Arras décèle et favorise l’initiative génératrice d’emplois par la création, la reprise et le développement de l’entreprise. Son intervention est à la fois technique, financière et humaine. L’octroi d’un prêt d’honneur (entre 2 000 et 8 000€ en création, 2 000 et 10 000€ en reprise, et 2 000 et 15 000€ en croissance) est une façon pour le porteur de projet de mettre le pied à l’étrier. En effet, celui-ci présente et défend son projet devant un comité d’agrément composé de personnalités du monde économique qui, après l’avoir reconnu comme lauréat, l’accompagne sous différentes formes durant trois ans dans son parcours de chef d’entreprise. Le déroulement de la soirée en est une illustration. Attribué à la personne physique dans le cadre de sa démarche entrepreneuriale, le prêt d’honneur est sans intérêts ni garantie.
Les projets 2014. Les priorités et les différents projets de 2014 sont, comme l’exprime Gérard Delpierre, «de renforcer le parrainage, de développer le financement des entreprises agricoles, d’analyser les causes d’échec à travers la création d’une commission après-échec comme il en existe dans les pays anglo-saxons». Ce dernier projet est cher aux yeux du président qui souhaite «aider les créateurs et repreneurs à rebondir et à rompre la solitude qui s’accentue encore avec l’échec» : un nouveau défi à relever pour Gérard Delpierre.