76 %

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C’est le pourcentage de Français qui assurent que la création d’entreprise permet de se réaliser personnellement dans des secteurs qui donnent du sens à son travail. Ce chiffre est tiré d’une enquête réalisée par Harris Interactive pour le compte de la Fondation Entreprendre parue fin juin. À lui seul, il semble corroborer le fait que l’esprit d’entreprendre semble résister à la crise sanitaire actuelle voire même se renforcer. «Dans un contexte de tension économique, où l’emploi se trouve grandement fragilisé, la création d’entreprise reste pour un Français sur deux une alternative professionnelle intéressante et 45 % d’entre eux estiment que l’expérience est tentante», peut-on lire dans cette enquête. Quid aujourd’hui de l’avenir ? Pour 24 % des personnes interrogées, elles estiment que les conditions actuelles vont doper l’envie d’entreprendre (les derniers chiffres fournis par la statistique nationale et ces entités régionales semblent les confirmer : ndlr). Reste que 43 % se veulent plus prudents «pensant que cette situation va plutôt contribuer à freiner, au moins temporairement, la création d’entreprise ou favoriser le report de projets.» 33 % estiment que les difficultés actuelles auront avant tout un effet de décourager les initiatives. «Si le contexte actuel génère indéniablement, une frilosité majoritaire, et avec elle une forme de prudence mécanique, il ne semble pas toutefois favoriser l’émergence d’attitudes ou d’intentions qui viendraient rompre brutalement un état d’esprit voire des projets prévus peu de temps avant la crise.» Cela c’était avant l’impact certain et à venir de la deuxième vague de la Covid-19 et des conséquences dramatiques (rien ne sert de se voiler la face : ndlr). Une donne ressort, et elle semble à suivre dans les prochains mois, «avec la crise, la volonté des Français de s’en sortir par eux-mêmes en créant leur propre emploi est plus importante encore que par le passé. Dans une moindre mesure, la volonté d’exercer une activité respectueuse de l’environnement et tournée vers l’intérêt collectif émerge également comme des motivations importantes.» Ces motivations ne sont pas nées avec la crise actuelle mais «elles s’en trouvent néanmoins a minima préservées, au mieux renforcées.»