58 %
C’est le pourcentage de collaborateurs qui expriment leur envie de revenir au bureau. Ce chiffre, tiré d’une enquête parue le 19 octobre et réalisée par Génie des Lieux, cabinet de conseil indépendant en design, co-conception et réalisation d’espaces de travail, semble laisser penser que le besoin de présentiel s’affiche nécessaire pour une grande partie des collaborateurs d’entreprise. Le retour au bureau s’affiche comme un retour à une certaine normalité pour près de 78 % des collaborateurs souhaitant retrouver leur lieu de travail. Le besoin de plus de confort de travail est également important à hauteur de 61 % et le travail entre collègues s’exprime chez 59 % des personnes interrogées. 57 % voient surtout la possibilité d’échanger et de retrouver plus de convivialité. Des indicateurs à tempérer ! «Seulement 15 % sont pressés de retourner sur leur lieu de travail et 43 % de temps en temps uniquement. À noter que les femmes sont plus disposées à revenir physiquement sur leur lieu de travail (64 %) que les hommes (51 %.» Quid des 42 % des collaborateurs restant ? Cette part importante semble réticente à revenir au bureau, «pour les personnes qui préfèrent rester chez elles et travailler à distance, cinq facteurs arrivent en tête de ce choix. 82 % des Français ont peur d’être contaminés par le virus au bureau et 68 % ne ressentent pas le besoin de faire acte de présence. 67 % ont pris goût au télétravail et 61 % ont apparemment plus de calme à la maison et de concentrent mieux. Enfin, 59 % refusent catégoriquement les règles sanitaires imposés par leur hiérarchie au bureau.» Une chose ressort indéniablement, la situation actuelle engendre bon nombre d’angoisses. «Beaucoup de Français semblent vivre extrêmement mal cette crise sanitaire. 44 % des femmes et 37 % des hommes avouent qu’ils aimeraient pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique au travail.» Ce soutien devrait être proposé pour 55 % des Français à la fois en rendez-vous physiques et en visioconférences. «Dans tous les cas, 84 % des personnes interrogées pensent que les bureaux doivent prévoir des aménagements afin d’accueillir ces séances d’aide psychologique.» Une donne que les managers se doivent aujourd’hui de prendre en compte surtout en ces périodes où les départements se voyant imposés un couvre-feu sont de plus en plus nombreux.