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C’est le nombre d’habitants résidant aujourd’hui dans la région Grand Est soit 8,3 % de la population française. L’Insee vient de publier les nouveaux chiffres de la population (données authentifiées et en vigueur depuis le 1er janvier).
La population régionale est stable entre 2013 et 2019. Elle fait partie des régions de l’Hexagone où les évolutions de la population sont plus faibles qu’en moyenne nationale (+ 0,4 % par an). Le solde naturel (naissance-décès) et le solde migratoire apparent (entrées-sorties) sont l’un et l’autre à l’équilibre sur la période 2013-2019. «Entre 2013 et 2019, la population ne progresse que dans le Bas-Rhin (+ 0,5 %), l’Aube (+ 0,2 %) et le Haut-Rhin (+ 0,2 %). Elle reste stable en Meurthe-et-Moselle et en Moselle et diminue dans les autres départements (entre - 0,8 % et - 0,5 %)», peut-on lire dans la publication de l’Insee régional. «Seule le Bas-Rhin accentue sa progression démographique entre 2013 et 2019 par rapport à 2008-2013 (+ 0,5 % par an contre + 0,3 %), grâce à une amélioration de l’excédent migratoire. La Haute-Marne, la Meuse, les Ardennes et les Vosges, en revanche, perdent des habitants plus rapidement entre ces deux périodes du fait de la détérioration cumulée des soldes naturels et migratoire.» Dans les départements qui perdent des habitants, le déficit migratoire explique en grande partie cette diminution, le solde naturel étant soit stable (Meuse et Ardennes) soit légèrement négatif (- 0,2 % dans les Vosges et la Haute-Marne). Ce constat est un peu plus nuancé dans les Vosges où cette perte migratoire est deux fois moins soutenue (- 0,3 % contre - 0,6 % dans la Meuse, les Ardennes et la Haute-Marne) et se rapproche ainsi du solde naturel. Pas un scoop, ce sont les plus grandes aires qui gagnent aujourd’hui des habitants, attractivité oblige ! «Entre 2013 et 2019, l’évolution de la population s’accroît selon la taille de l’aire d’attraction des villes. Seules celles de plus de 200 000 habitants gagnent des habitants (...) Dans les autres espaces régionaux, le repli démographique s’explique par un solde des entrées-sorties négatif.» La fracture territoriale est loin d’être un leurre, elle s’intensifie...