49 % des dirigeants envisagent une stagnation de leur activité cette année
C’est le pourcentage de dirigeants d’entreprises qui envisagent une stagnation de leur activité pour l’année 2024. 21 % envisagent une baisse et ils sont 30 % à miser sur une croissance. Ces chiffres sont tirés du 74e baromètre de conjoncture des TPE du cabinet Fiducial, paru à la fin janvier.
Les plus grandes TPE, de 10 à 19 salariés, et les entreprises de services aux particuliers sont les plus optimistes avec 43 % qui projettent une croissance de leurs affaires. À l’inverse, seules 20 % des entreprises du commerce envisagent une année 2024 plus dynamique. Ces prévisions semblent démontrer un attentisme général.
L’optimisme des dirigeants pour leur propre activité est en légère baisse, passant de 63 % au troisième trimestre 2023 à 58 % à la fin du quatrième trimestre. «Le troisième trimestre faisait émerger une ambivalence forte chez les dirigeants de TPE, particulièrement optimistes pour leur propre avenir, leur sentiment de défiance envers les mesures gouvernementales et leur pessimisme vis à vis du climat général des affaires étaient au plus haut. Une forme de survivalisme entrepreneurial ?», notent les acteurs de ce baromètre. La donne semble avoir changé car 39 % des dirigeants se disent confiants envers les mesures prises ou annoncées par le gouvernement. «Un degré qui varie fortement d’un secteur à l’autre puisque les dirigeants des services aux entreprises sont 53 % à faire part de leur confiance contre seulement 27 % dans le secteur de l’hôtellerie.»
La tendance est la même au niveau de l’indicateur de confiance envers le climat des affaires. «Il est en progression de 7 points sur le quatrième trimestre. Au terme de 2023, s’ils restent minoritaires, les décideurs sont ainsi 33 % à se dire optimistes pour le climat des affaires, contre 26 % trois mois plus tôt.» Reste qu’aujourd’hui un dirigeant de TPE sur trois (32 %) déclare rencontrer des difficultés financières. «Un taux en légère hausse sur trois mois, qui reste néanmoins en deçà des seuils observés en début d’année.» 15 % évoquent des difficultés financières importantes.