34,8 %

C’est le pourcentage d’entreprises innovantes présentes au sein d’un cluster ou d’un pôle de compétitivité qui assurent avoir besoin de nouveaux outils de type capital innovation pour continuer leur développement. 

34,8 %

Ce chiffre est tiré d’une enquête réalisée par France Clusters (réseau de clusters, de pôle de compétitivité et d’outils d’accélérateur de PME) auprès de 13 000 entreprises réunies en cinquante clusters. «Les entreprises en clusters par leur croissance importante sont parties prenantes de la relance économique et d’une réindustrialisation au profit des territoires», explique France Clusters. D’après cette association, «les résultats de cette enquête appliqués à l’ensemble des 80 000 entreprises en clusters et pôles de compétitivité laissent présager que 1 500 entreprises verront leur chiffre d’affaires annuel croître de plus de 10 % pour les trois prochaines années. Parmi elles, 700 sont identifiées comme des PME innovantes de forte capacité de croissance.» De bien bonnes nouvelles qui pourraient être tempérées par certaines difficultés rencontrées par cette typologie d’entreprise. À côté de la présence de fonds propres adaptés à leur situation, 83,7 % d’entre elles assurent que les entreprises de leurs réseaux sont à la recherche de fonds propres nécessaires à leur développement à l’international. Les difficultés de recrutement sont également pointées du doigt : «60 à 100 % des entreprises interrogées assurent avoir des recrutements en cours ou sont à la recherche de compétences.» Sur ce point, France Clusters a annoncé la mise en place d’un partenariat avec des Écoles de production (établissements d'enseignement technique, basés sur l'apprentissage, que l’on trouve en France et en Europe pour des jeunes de 15 à 18 ans) «pour aider leur déploiement, les rapprocher des réseaux territoriaux de PME et faciliter le recrutement de compétences adaptées à leurs besoins.» Au sujet du financement de ces entreprises France Clusters «invite les fonds à investir dans ces entreprises qui, non seulement, portent des projets industriels prometteurs mais bénéficient en plus d’un potentiel de développement optimal compte tenu de l’appui inconditionnel accordé par les clusters et les pôles de compétitivité», comme l’assure Xavier Royer, directeur général de France Clusters.