La crise sanitaire et économique actuelle va rebattre les cartes de l’emploi. Bon nombre vont devoir se réinventer professionnellement, changer de cap et repenser leurs envies. Fort de ce constat, Tous Tes Possibles s’adapte et propose aux demandeurs d’emploi d’optimiser leur confinement pour travailler à leur évolution professionnelle.
Vous venez de lancer la version dématérialisée de Tous Tes Possibles. En quoi cela consiste-t-il ?
Tous Tes possibles a vu le jour il y a cinq ans comme Tous Repreneurs. L’objectif est de permettre un retour à l’emploi des demandeurs qui veulent travailler, quels que soient leur parcours de vie et leur expérience. On les accompagne pour déterminer une nouvelle feuille de route en déterminant le Pourquoi, le Comment, et le Quoi. Avant la crise, c’était en présentiel, nous l’avons adapté pour le faire à distance.
Concrètement, comment cela se passe-t-il ?
Le programme se déroule sur sept semaines. Il a débuté le 14 avril. Il fonctionne via un système de classe d’une vingtaine de personnes avec un suivi individuel. Nous ouvrons une nouvelle classe dès que le nombre est réuni. Aujourd’hui, nous avons déjà plus d’une centaine d’inscrits.
Pourquoi maintenant ?
La crise va provoquer un nouveau monde, un nouveau deal et c’est dès maintenant qu’il faut s’y inscrire. Certaines entreprises vont embaucher massivement, d’autres au contraire licencier massivement. Elles vont devoir repenser leur façon d’embaucher : recruter des «cœurs» et non des CV.