3 questions à Pierre-Louis Roucaries, président de l’Unimev
À l’occasion de son congrès national fin juin à Nancy, l’Unimev (Union française des métiers de l’événement) a annoncé le lancement de «Ev & Terr», un club rassemblant les professionnels du secteur et des élus territoriaux. Signe d’une profession qui ne cesse de s’adapter.
Votre secteur a été un des premiers à arrêter lors du début de la Covid-19 et le dernier à reprendre. Un laps de temps où vous vous êtes réinventés ?
La crise sanitaire n’a fait qu’accélérer les mutations qui étaient déjà palpables. Le congrès national à Nancy a mis en avant ces différentes évolutions. Nous avons plusieurs enjeux à relever à l’image de la transformation numérique ou encore la responsabilité environnementale.
L’hybridation, mixant présentiel et distanciel, apparaît être entré dans les mœurs de votre secteur. Ce n’est plus une tendance ?
Le phygital est devenu la norme. La grande question est de savoir quel est réellement le modèle économique à adapter à cette typologie d’événement. Le digital est un outil qui permet de faire vivre un événement tout au long de l’année. Le présentiel demeure notre point d’orgue.
La reprise de l’épidémie de la Covid-19 est une évidence, est-ce un nouveau coup dur pour la filière ?
Ce nouvel épisode est certain, un peu comme ce que nous avons vécu l’an passé. Notre filière est prête et elle a su démontrer l’efficacité de son protocole sanitaire.