3 questions à Alban Vibrac, président de la Fédération du BTP 54
Si l’activité en général du bâtiment se porte plutôt bien, la hausse des prix des matières premières et les difficultés d’approvisionnement apparaissent pénaliser de plus en plus les entreprises du secteur.
En ce début d’année, comment se caractérise l’activité de votre secteur ?
D’un point de vue purement conjoncturel, l’activité est bonne. Ce qui nous pénalise le plus aujourd’hui c’est la rupture au niveau des matières premières. Au-delà de la hausse des prix vertigineuse, c’est le manque qui se fait sentir. Nos maîtres d’ouvrages doivent entendre réellement cette problématique et la prendre en compte.
En cette période, de nouveau délicate au niveau épidémique, les difficultés de recrutement sont-elles accentuées?
La pandémie est loin d’être la seule responsable de l’accentuation des tensions sur le recrutement. Je participe à bon nombre de réunions avec les services de l’État et les acteurs de l’emploi et de formation. Il est certain qu’il faudrait faciliter les choses en ayant qu’une seule porte d’entrée et non pas une myriade d’organismes. Un numéro unique devrait être mis en place au niveau de la préfecture.
Quelles solutions pour pallier la tension au niveau des emplois non pourvus ?
Face à cette véritable lassitude parfois pour trouver les bons profils, la solution demeure souvent de détecter les compétences en interne.