2013, renaissance économique…

Le temps de la Renaissance, économique, est venu ! C’est le message qu’a voulu faire passer André Rossinot, le président du Grand Nancy, le 4 octobre dernier, lors de la présentation du projet du Technopôle du même nom. Un projet qui a pour ambition d’associer les mondes de la politique, de l’économie et de la recherche et se veut en adéquation avec les mutations de l’espace urbain.

2013, renaissance économique…
Le 4 octobre dernier, André Rossinot, président du Grand Nancy, a présenté le projet Technopôle Renaissance sur le territoire des Rives de Meurthe.

Le 4 octobre dernier, André Rossinot, président du Grand Nancy, a présenté le projet Technopôle Renaissance sur le territoire des Rives de Meurthe.

«Le Technopôle Renaissance, c’est l’ambition d’un partenariat entre le Grand Nancy, la Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale de Meurtheet- Moselle et l’Université de Lorraine, qui associe étroitement les acteurs économiques, culturels et universitaires ainsi que les acteurs de l’aménagement du territoire.» C’est ainsi qu’André Rossinot a présenté à la presse, le 4 octobre dernier, ce projet d’envergure fruit de 4 années de réflexion. Sur le site des anciens abattoirs, le Grand Nancy va poursuivre la métamorphose du territoire Rives de Meurthe, «300 hectares, soit 1/5 de la ville», comme le souligne André Rossinot. Dans l’esprit de la Renaissance, qui sera célébrée en 2013, cette initiative vise à fédérer les énergies et les talents et à tisser des collaborations en réseau à l’échelle de l’agglomération, du bassin de vie et du Sillon Lorrain. La Solorem a inauguré ses nouveaux locaux dont la construction a été confiée à Beaudoin- Husson architectes. La conception de ce bâtiment, en bois et métal de 1250 m², a été guidée par la recherche de l’optimisation environnementale.

Gouvernance partagée

En janvier 2013, ce sera au tour de l’Aduan d’investir des bâtiments industriels, réhabilités par Alexandra Cheetoff. L’agence d’urbanisme s’installera dans le bâtiment réhabilité des écuries de l’ancien marché aux bestiaux sur un terrain de 2080 m². «Le thème de la Renaissance va bien avec la période que nous traversons. Il y a quatre ans, lorsque nous avons engagé la réflexion sur ce projet, nous n’étions pas dans la même urgence», note André Rossinot. Avant de conclure, «dans cette période de transition économique il nous faut imaginer une gouvernance partagée entre les mondes politique, économique et la recherche. C’est cela l’esprit de la Renaissance… »