Chiffres

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C’est l’année au cours de laquelle les femmes et les hommes seraient rémunérés à égalité en France, si l’évolution entre les deux sexes perdurait au rythme actuel. Selon les données d’Eurostat, les femmes perçoivent un salaire inférieur de 15,8 % à celui des hommes.

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L’écart a tendance à décroître ces dernières années, mais reste plus élevé que celui constaté au début de la décennie 2010. En France, les six professions les plus féminisées sont les mêmes qu’en 1962. Selon un rapport de l’Insee, 87 % des femmes travaillent dans le tertiaire contre 64 % des hommes. Dans ce secteur où elles sont en majorité numérique, leur revenu moyen est inférieur de 27,5 % à celui de leurs homologues masculins. Les femmes représentent 97 % des aides à domicile et des secrétaires, 90 % des aides-soignants, 73 % des employés administratifs et 66 % des enseignants. Une étude de la Dares révélait que l’écart de rémunération le plus important se situait dans le milieu de la finance et des assurances : 39,5 %. «À travail égal, salaire égal» : cela est inscrit dans la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Quand on a fini de décrypter, en prenant en compte, l’âge, l’ancienneté, le niveau de qualification, le type de contrat, le temps de travail, le secteur d’activité…, on constate un écart qui n’a aucune raison rationnelle de 9 % de femmes qui gagnent moins que leurs collègues hommes au même poste. Selon l’Insee, à partir de trois années d’études après le baccalauréat, l’écart salarial atteint en France 29,4 %. Elles sont aussi 70 % des travailleurs pauvres, 83 % des temps partiels et 62 % des emplois non qualifiés.