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C’est l’augmentation du nombre d’apprentis en France durant l’année 2019 par rapport à sa devancière, avec un effectif de 368 000. 2020 semblait partie sur les mêmes bases encourageantes. Et puis, la crise sanitaire a tout bouleversé, dans ce domaine, comme dans d’autres. Cet été, ministre du Travail, acteurs de l’apprentissage, organisations patronales et syndicales et régions ont planché pour initier un plan de sauvegarde des recrutements en alternance. Objectif : donner corps à des mesures radicales pour éviter que les jeunes ne soient les grands perdants de la crise économique et sociale se profilant. L’État prévoit un plan de plus d’un milliard d’euros pour maintenir le nombre d’apprentis à son niveau de 2019. Le package comprend une aide à l’embauche d’un apprenti de 5 000 euros pour un mineur et de 8 000 euros pour un majeur recruté entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021. L’aide est majorée (4 125 euros actuellement) mais elle s’adresse à toutes les entreprises, même celles comptant plus de 250 salariés – en respectant toutefois le quota de 5 % d’alternants dans les effectifs – et concerne tous les diplômes, du CAP à la licence pro. Les formations de niveaux bac +4 et bac +5 sont exclues de cette mesure. Dès lors, un apprenti de moins de 20 ans ne coûtera rien à l’employeur et seulement 175 euros s’il est plus âgé. Souhaité par le réseau des Chambre de métiers et de l’artisanat et la Fédération des directeurs des centres de formation d’apprentis, le prolongement du doublement de la période durant laquelle un jeune peut rester inscrit à un CFA, même s’il n’a pas trouvé d’entreprise, soit de 3 à 6 mois, a été validé par le gouvernement. Enfin, l’aide au premier équipement – jusqu’à 500 euros versés par les Opco – est éligible à l’achat d’un ordinateur. Le paiement du CFA se fera, non pas à la signature du contrat, mais à l’entrée du jeune dans la formation. Si le jeune reste six mois sans contrat, le CFA touchera 50 % du coût contrat.