Wall Street ouvre dispersée, la barre des 5.000 points en vue pour le S&P

La Bourse de New York a démarré dispersée, mais autour de l'équilibre, jeudi, après avoir touché de nouveaux records pour le S&P 500 et...

Le parquet du New York Stock Exchange © Jemal Countess
Le parquet du New York Stock Exchange © Jemal Countess

La Bourse de New York a démarré dispersée, mais autour de l'équilibre, jeudi, après avoir touché de nouveaux records pour le S&P 500 et le Dow Jones la veille.

Vers 15H00 GMT, l'indice Dow Jones était stable (+0,01%), le Nasdaq grappillait 0,07%, tandis que le S&P 500 stagnait (-0,01%), timide devant la barre toute proche des 5.000 points qu'il n'a encore jamais dépassée.

La veille, le Dow Jones, à un nouveau plus haut, avait pris 0,40% à 38.677,36 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, avait avancé de 0,95% à 15.756,64 points et le S&P 500 avait gagné 0,82%, à 4.995,06 points, après avoir tutoyé la barre symbolique des 5.000 points.

"Le S&P a frôlé les 5.000 points à 0,11 point près mercredi. Ce flirt va se poursuivre aujourd'hui", a promis Patrick O'Hare, analyste de Briefing.com.

Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage aux Etats-Unis ont reculé de 9.000, à 218.000, montrant que le marché du travail américain est encore "très vif" et "reflète une économie qui ne ressent pas le stress d'une forte baisse de la demande", a analysé Patrick O'Hare.

Cette bonne tenue du marché de l'emploi a renforcé les taux obligataires. Celui à dix ans s'inscrivait à 4,14% contre 4,12%, tandis que les taux courts à deux ans se tendaient à 4,44% contre 4,42% mercredi.

A la cote, Disney grimpait de presque 10% après des bénéfices de bonne facture, la distribution d'un dividende augmenté, une réduction des pertes de son service de streaming Disney+ et une série d'annonces dans les divertissements.

Le groupe californien a réalisé 23,55 milliards de dollars de chiffre d'affaires pour la période d'octobre à décembre, premier trimestre de son exercice décalé, dont il a dégagé 2,15 milliards de bénéfice net, un résultat supérieur aux attentes.

Disney a également annoncé une prise de participation dans Epic Games, l'éditeur du jeu vidéo phénomène Fortnite, à hauteur de 1,5 milliard de dollars.

Le groupe de paiement électronique Paypal perdait, lui, plus de 9%. Si son quatrième trimestre a dépassé les attentes avec des ventes de 8,03 milliards de dollars, ses prévisions de bénéfices pour l'année 2024 ont déçu le marché.

Le fabricant de jouets Mattel (+1,86%) a affiché des résultats en hausse au quatrième trimestre, mais il table sur un chiffre d'affaires stable en 2024 et a lancé un nouveau plan d'économies.

Pour les trois mois d'octobre à décembre, le chiffre d'affaires ressort à 1,62 milliard de dollars, en progression de 16% sur un an. La ligne Barbie, qui représente un quart des ventes du groupe au quatrième trimestre 2023, a vu ses ventes bondir de 27% surfant sur le film éponyme, plus gros succès de l'année au box-office.

Coté à New York, le champion britannique des microprocesseurs Arm, filiale du groupe japonais SotfBank, s'envolait de plus de 44% à 110 dollars.

Entre octobre et décembre, SoftBank a dégagé un bénéfice net de 950 milliards de yens (5,9 milliards d'euros), contre une lourde perte équivalente à 5,5 milliards d'euros un an plus tôt.

SoftBank s'est félicité jeudi d'avoir diversifié son portefeuille d'investissements ces dernières années, pour amorcer en particulier un virage vers l'intelligence artificielle via Arm, qu'il considère comme le nouveau joyau de son patrimoine.

Les titres de Confluent, groupe de services sur le cloud, étaient très recherchés (+30,73%), après un chiffre d'affaires en hausse de 26% sur un an au quatrième trimestre. Pour la première fois, le groupe a dégagé une marge opérationnelle positive.

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