Vos papiers, s’il vous plaît...

La seule chose possible à faire aujourd’hui sans pass sanitaire : c’est aller se faire vacciner ! À partir de ce 21 juillet, il faudra montrer patte blanche vaccinale pour se rendre dans les différents lieux de loisirs et de culture.

À partir de début août, le fameux QR code à scanner (via l’application TousAntiCovid où en version papier remise notamment à l’occasion de la deuxième dose d’injection du vaccin) s’appliquera dans les cafés, les restaurants, les centres commerciaux, les hôpitaux, les maisons de retraite, les établissements médico-sociaux mais aussi dans les avions, les trains et cars pour les longs trajets. En somme, quasiment partout ! Une décision prise par le président de la République, Emmanuel Macron, à l’occasion de son allocution du 12 juillet dernier. Électrochoc pour bon nombre et principalement dans l’écosystème entrepreneurial. À l’heure où la reprise semblait réellement s’installer, avec l’ouverture des saisons touristiques, pour les secteurs les plus touchés à l’image de la restauration, l’obligation du pass sanitaire entraîne plusieurs adaptations et surtout de nouvelles contraintes. Des contraintes pour certains quasiment impossibles à surmonter. Surtout que dans l’avant-projet de loi du gouvernement sur les nouvelles dispositions sanitaires (loi qui devrait entrée en vigueur au mois d’août), il est stipulé que pour les entreprises concernées : «le fait pour un exploitant d’un lieu ou établissement, le responsable d’un événement ou une exploitation de service de transport, de ne pas contrôler la détention par les personnes qui souhaitent y accéder (du pass sanitaire) est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende.» (depuis la donne a changé, la jauge de l'amende est descendue à 1 500 € : NDLR). Bon nombre d’établissements pourraient tout simplement fermer leurs portes car ne pouvant, techniquement, assurer ce type de contrôle. Une double peine pour tout un pan de l’économie locale. Reste que l’épidémie et son variant Delta apparaissent, eux, de moins en moins contrôlables....