«UNI-SAFE, un nouveau produit qui va révolutionner le marché»

Faciliter le travail de ses clients entrepreneurs, telle était la philosophie du grand-père des dirigeants actuels lorsqu’il commença en 1946 à fabriquer des échelles en bois dans son garage. Au fil des années, l’entreprise familiale allemande a élargi sa gamme avec des systèmes d’échafaudage fabriqués en acier ou en aluminium, et plus récemment en acier à haute limite élastique. Avec plus de 1 500 collaborateurs dans le monde, 20 000 km de tubes en acier fabriqués Outre-Rhin et distribués sur les cinq continents par l’intermédiaire de près de 40 filiales, Layher revendique aujourd’hui le leadership européen du secteur.

Un réseau de dix agences en France

La filiale française est née en 1980 et propose de la vente et de la location d’échafaudages. Installée à Marne-la-Vallée, elle s’appuie sur un réseau de dix agences à travers l’Hexagone (onze en 2023) pour 170 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 80 M€. «Ce maillage nous offre une réactivité et une proximité avec nos clients, explique Philippe Muneret. Nous disposons d’un parc de 40 000 tonnes de matériel sur notre siège d’Ile-de-France, le plus important parc d’échafaudages d’Europe. Nous avons également une filiale de montage à Paris, une vitrine de nos technologies dont la vocation est notamment de remonter les informations de terrain sur les innovations portées par nos équipes.»

Layher dispose d’une gamme complète de solutions, comme le système UNI-SAFE, «un nouveau produit qui va révolutionner le marché». Une innovation inédite sur le marché de l’échafaudage puisqu’elle n’impose pas de sens pour la mise en place de la protection collective pour davantage de flexibilité. Entreprises du bâtiment, industriels, artisans de monuments historiques, acteurs de l’événementiel, loueurs et distributeurs… l’éventail d’utilisateurs est large. «Les échafaudages installés sur le chantier de l’opéra Garnier à Paris sont des produits Layher par exemple.»

Apporter des réponses sur mesure aux clients

Chaque année, 200 000 tonnes de produits sortent de l’usine allemande de Layher, sur son site historique de Güglingen-Eibensbach, et alimentent l’ensemble de ses filiales au quatre coins du monde. «Deux à trois innovations par an sont mises sur le marché et peuvent se greffer sur le matériel existant. Beaucoup de nos clients ont du matériel depuis 20 ou 30 ans, ce n’est pas un problème, ils ne sont pas dans l’obligation de réinvestir régulièrement, poursuit Philippe Muneret. Notre valeur ajoutée est de proposer une gamme complète de services, indissociable de la qualité de nos produits. Chaque agence dispose d’un technicien et d’un bureau d’études afin d’apporter des réponses sur mesure selon les plans de nos clients.»

Au-delà, Layher accompagne ses clients par la mise à disposition d’un logiciel développé par ses équipes et qui offre aux utilisateurs «une autonomie totale dans la conception des plans d’échafaudage. Nous proposons également des formations quant au montage de nos produits, des conseils et un partage d’expertise, ainsi qu’un accompagnement financier». Pour pérenniser sa croissance, Layher France s’appuie sur plus de 180 partenaires en France, loueurs et monteurs, un levier de croissance essentiel, selon la direction de l’entreprise, pour renforcer encore davantage sa visibilité et son chiffre d’affaires.

Un showroom de 300 m² à Lille

En septembre 2021, Layher a inauguré un nouveau showroom de 300 m² à l’agence de Lille (située à La Chapelle-d’Armentières) afin de présenter son savoir-faire aux PME qui gravitent autour du monde du bâtiment et de l’industrie dans les Hauts-de-France. C’est également la vocation du Layher Connect, organisé par Stéphane Domzalski, le responsable de l’agence nordiste : «un événement d’échange et de partage qui a pour objectif de créer un véritable réseau de professionnels, de connecter nos clients et les partenaires de l’événement (Alysec, BHD, Renault, Seingier, Sky Acces, Socotec, Trenois Descamps, Wurth et le réseau de la CAPEB)». Fort du succès du rendez-vous de mars, une nouvelle édition est d’ores et déjà programmée en septembre, avant, pourquoi pas, un déploiement du concept sur l’ensemble de l’Hexagone.