Une rentrée pour se recentrer…
Les bourses chinoises s’enrhument et c’est toute la sphère mondiale financière, spéculative et économique qui tousse. Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, nouvel ami plus que fidèle du patronat «dérape» à la dernière Université d’été du Medef fin août sur le campus francilien d’HEC à Jouy-en-Josas en affirmant que «la Gauche a cru que la France pourrait aller mieux en travaillant moins» et c’est toute la majorité gouvernementale qui s’étrangle. Et pendant ce temps-là, la planète se réchauffe chaque jour un peu plus et tout le monde (ou presque) commence à s’en émouvoir en prévision de la future conférence sur le climat, la fameuse Cop 21, prévue à Paris en fin d’année. De leur côté, les fanatiques religieux s’en donnent à cœur joie dans de nombreux endroits du globe, des attentats terroristes sont déjoués grâce à une poignée de héros, fort heureusement, toujours présents…en somme «tout fout le camp !» comme dit l’adage populaire mais pas de quoi entériner le moral des estivants de retour. C’est la rentrée, ou plutôt les rentrées (politiques, littéraires…) avec leurs habituels lots d’espoirs. Il n’empêche que le film de l’actualité estivale avec les arrivées massives de migrants sur les plages (fuyant les dictatures, les guerres, la barbarie la plus extrême) et la forte résurgence des vieux démons du passé face à cette situation dramatique, laissent tout de même un sacré goût amer dans la gorge desséchée après plusieurs journées d’oisiveté. Face à cette donne, il va peut-être falloir arrêter de se regarder le nombril et tenter de se pencher réellement sur l’environnement fragile et inquiétant qui nous entoure, non ? Encore une bonne résolution de rentrée me direz-vous…pas faux !