Une journée sous le signe des échanges

Avec une fréquentation sur la journée de plus de 450 personnes, une table ronde de lancement et deux conférences au contenu riche, La Food Connection, événement professionnel de la filière agroalimentaire, a réussi, pour sa première, le pari de mobiliser à la fois le monde agricole, industriel et celui de la distribution.

De gauche à droite, les intervenants à la table ronde : Augustin Motte, dirigeant de Lucullus à Marly, Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Claudine Lucien, présidente des Ets Lucien à Allonne, Philippe Rapeneau, président d’Agroé - pôle d’excellence de l’agroalimentaire du Nord-Pas-de-Calais, et Edouard Magnaval, président de la CCI Artois.
De gauche à droite, les intervenants à la table ronde : Augustin Motte, dirigeant de Lucullus à Marly, Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Claudine Lucien, présidente des Ets Lucien à Allonne, Philippe Rapeneau, président d’Agroé - pôle d’excellence de l’agroalimentaire du Nord-Pas-de-Calais, et Edouard Magnaval, président de la CCI Artois.

 

D.R.

83 producteurs et entreprises agroalimentaires présentaient leurs produits et services dans le hall d’Artois Expo à Arras.

 Une table ronde matinale. Dès 8h30, la journée s’est ouverte sur l’intervention des organisateurs de La Food Connection en présence de Philippe Rapeneau, président d’Agroé (pôle d’excellence de l’agroalimentaire du Nord-Pas-de-Calais) et par ailleurs président de la communauté urbaine d’Arras, Jean-Bernard Bayard, président de la chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais et du Comité de promotion, Edouard Magnaval, président de la CCI Artois, et deux entrepreneurs, Augustin Motte, dirigeant de Lucullus à Marly (59), et Claudine Lucien, présidente des Ets Lucien à Allonne (60), fabricant de produits de charcuterie. Les organisateurs et partenaires ont rappelé les objectifs de la journée et le poids économique, social et humain que représentent l’agriculture et l’agroalimentaire dans la région, puis sur les enjeux de la filière agroalimentaire à l’échelle de la future Région.

Les chefs d’entreprise ont pour leur part exposé leur vision du commerce, leurs besoins d’échanger entre dirigeants lors d’événements tels que La Food Connection, puis présenté leurs débouchés futurs, notamment vers l’export pour Lucullus. À l’issue de cette table ronde, un tour du salon pour aller à la rencontre des entreprises exposantes a permis aux institutionnels de découvrir quelques produits régionaux.

Un large espace d’échanges et de découvertes. Tout au long de la journée, de multiples acheteurs d’enseignes nationales, comme Auchan, Carrefour, Carrefour Market, Match, Scapartois, Métro, et des grossistes en restauration, comme Api Restauration, Elio, EpiSaveurs du groupe Pomona, Passion froid, Terre Azur, Charlet ou encore Prolaidis, etc., ont rencontré des exposants pour dénicher les nouveautés qui feront le bonheur de nos assiettes. Certains les ont même rencontrés dans l’espace dédié “Rendez-vous d’affaires” pour des rencontres en tête à tête pré-organisées pour une quarantaine d’entreprises inscrites avant le jour J.

De nombreux établissements de restauration collective ont également poussé les portes du salon pour échanger et rencontrer des exposants très à l’écoute et disponibles. Les échanges menés ont apporté pour certains acheteurs présents de nouvelles solutions à leurs projets de réduction des circuits et d’approvisionnements en produits locaux. Carton plein également sur le plan international, notamment pour l’importateur chinois qui a enchaîné toute la journée pas moins de 14 rendez-vous avec nos entreprises régionales.

 

De gauche à droite, les intervenants à la table ronde : Augustin Motte, dirigeant de Lucullus à Marly, Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Claudine Lucien, présidente des Ets Lucien à Allonne, Philippe Rapeneau, président d’Agroé - pôle d’excellence de l’agroalimentaire du Nord-Pas-de-Calais, et Edouard Magnaval, président de la CCI Artois.

De gauche à droite, les intervenants à la table ronde : Augustin Motte, dirigeant de Lucullus à Marly, Jean-Bernard Bayard, président de la Chambre d’agriculture du Nord-Pas-de-Calais, Claudine Lucien, présidente des Ets Lucien à Allonne, Philippe Rapeneau, président d’Agroé - pôle d’excellence de l’agroalimentaire du Nord-Pas-de-Calais, et Edouard Magnaval, président de la CCI Artois.

Deux visions prospectives des nouveaux modes de distribution. Durant la journée, un éclairage sur deux visions du commerce a été apporté au travers de deux conférences.

Le matin, grâce aux témoignages de Patrick Blanchet, directeur général de Vertdis, de Mélanie Rouzé, animatrice réseau, de Jérémy Ghestem, responsable sourcing produits Unéal, et de Louise Brulin, productrice de fraises, les nombreuses entreprises présentes dans l’auditoire ont appris comment l’enseigne Vertdis, avec le rayon “Panier de mon terroir”, commercialise ses produits frais et locaux via son réseau de proximité. Avec aussi la présentation du réseau et de sa stratégie, bases des négociations commerciales, mise en place des produits en magasin, retour d’expériences et des succès, puis annonce d’une prochaine ouverture d’enseigne sous le nom de Court Circuit. Les intervenants ont, lors de questions-réponses, joué le jeu de la transparence.

L’après-midi, Pinki Houang, directeur général de l’entreprise showroomprive.com, a répondu aux attentes de son auditoire. Son intervention de haut niveau a permis au public de découvrir les enjeux financiers et stratégiques du e-commerce et sa vision prospective sur l’alimentaire. Beaucoup de chemin reste à parcourir pour ouvrir ce mode de distribution aux industriels de l’agroalimentaire : problèmes de logistique, respect de la chaîne du froid, denrées périssables, déplacements énergivores, etc. Les contraintes sont encore nombreuses pour une entreprise comme showroomprive.com, mais elles se traitent positivement au fur et à mesure. Il est clair qu’il y a encore beaucoup à inventer et à développer. Les deux interventions témoignages ont permis de montrer qu’il y des opportunités pour les entreprises volontaires et innovantes.