Une classe de 3e engagée dans une mini-entreprise

L’association Entreprendre pour apprendre a pour objectif de rendre accessible au plus grand nombre l’entrepreneuriat et la créativité dans ce domaine. D’où son initiative des «mini-entreprises». Ce, dès le collège.

Au CDI, l’ensemble de la classe de 3e concerné par la mini-entreprise du collège Jean-Baptiste-de-la-Salle. Le projet suscite l’enthousiasme.
Au CDI, l’ensemble de la classe de 3e concerné par la mini-entreprise du collège Jean-Baptiste-de-la-Salle. Le projet suscite l’enthousiasme.
Au CDI, l’ensemble de la classe de 3e concerné par la mini-entreprise du collège Jean-Baptiste-de-la-Salle. Le projet suscite l’enthousiasme.

Au CDI, l’ensemble de la classe de 3e concerné par la mini-entreprise du collège Jean-Baptiste-de-la-Salle. Le projet suscite l’enthousiasme.

Dans la région, le collège Jean-Baptiste-de-la-Salle, de Valenciennes, fait partie de ceux qui ont répondu à l’invitation de l’association. Une classe de 3e s’est ainsi initiée depuis la rentrée scolaire à la création d’entreprise, à raison de trois heures par semaine dans le cadre du cours «découverte professionnelle».

Agnès Gentric, professeur de sciences physiques et chargée de l’option, explique que 18 élèves ont imaginé «Origamiland». «L’idée, raconte-t-elle, est venue du club de japonais du collège. Les élèves ont décidé de fabriquer, avec un papier spécialement importé du Japon, des petits objets : des shurikens (à l’origine une arme à lancer en forme d’étoile), des grues, des fleurs, des boucles d’oreilles… Deux ventes ont été organisées en interne : une à l’approche de Noël et une à l’occasion de la Saint-Valentin. Et grâce à la mairie, on a pu en envisager une troisième le 21 mars, lors du marché, près du musée des Beaux-Arts.»

Mme Gentric explique que si les élèves ont réalisé des travaux manuels, ils ont ainsi découvert le fonctionnement d’une entreprise. Ils ont ainsi désigné une gérante, Camille ; organisé une comptabilité ; recherché le meilleur prix pour le métal des bijoux ; déterminé les prix de vente ; et compris, de façon concrète, ce que le mot “rentable” voulait dire. Chaque élève ayant apporté entre 2 et 5 euros, cet apport en trésorerie devait être couvert et dépassé par le bénéfice venu des ventes. L’association a accompagné la classe et les profs de français, Maria Colin, et d’arts plastiques, Jane Huvelle, ont apporté leur contribution.

Prochaine étape, le 27 mai, à Lille Grand-Palais où la classe va devoir défendre son dossier aux épreuves du concours.

Plus d’infos sur http://www.entreprendrepourapprendre.org