Une Antilope écocitoyenne au Hangar du Fort Pélissier
Du nouveau dans l’événementiel régional ! Le jeune label de production de spectacles, Antilope Production, vient d’officialiser son partenariat avec le Fort Pélissier pour le développement d’événements culturels au sein du Hangar, l’une des structures phares du complexe de loisirs sur les hauteurs de Bainville-sur-Madon.
«Notre objectif est de faire du Hangar un des lieux de spectacles incontournable dans les années à venir en Meurthe-et-Moselle et en Lorraine.» Objectif affiché de Jacques Rousselot, le président du Fort Pélissier, au parc de loisirs sur les hauteurs de Bainville-sur-Madon. Le 24 juin dernier, il a officialisé le lancement du nouveau label de production de spectacles, Antilope Production, chargé de développer l’activité événementielle version culturelle et artistique de cet espace ouvert en 2019 et aujourd’hui en quête de notoriété. 2 M€ d’investissement ont été nécessaires pour rénover cet ancien hangar d’aviation datant des années 50 (au total sur l’ensemble des infrastructures du Fort Pélissier, ce sont près de 8 M€ qui ont été investis depuis une quinzaine d’années). Aujourd’hui opérationnel, et ayant déjà accueilli quelques événements notamment d’entreprises, le Hangar entend passer à la vitesse supérieure en s’affirmant comme une salle de spectacles à part entière.
Démocratiser la culture
1 500 m², une scène modulable affichant des jauges de 2 700 personnes pour un spectacle debout, 992 pour un spectacle assis et 336 places pour un dîner spectacle. L’outil affiche ses capacités, reste à emballer la machine. Mission annoncée de la jeune société Antilope Production, présidée par Anaïs Marliot, qui entend également «faire vibrer à 100 km/h» les spectateurs sur d’autres scènes lorraines. Huit spectacles sont déjà prévus pour la fin de l’année avec en ouverture le 2 octobre l’humoriste Waly Dia et son spectacle «Ensemble ou rien», suivi de Chantal Goya pour deux représentations (le 9 octobre) ou encore Jean-Marie Bigard (le 23 octobre), suivi de dîners spectacles cabarets (un pour adulte et l’autre pour enfants). «Nous entendons démocratiser un maximum l’accès à la culture. Elle ne doit pas être un luxe mais un droit», assure Anaïs Marliot. Plusieurs actions seront menées dans ce sens (retranscription gratuite de spectacles pour enfants au sein de l’hôpital des enfants du CHU de Brabois ou encore en EHPAD) tout comme le soutien à des associations caritatives (la première sera l’association Symphonie d’accompagnement des femmes touchées par le cancer du sein), le tout dans une démarche d’éco-responsabilité (avec l’association Echogestes). Le Hangar va commencer à réellement s’affirmer et cela risque de faire du bruit.