Fédération BTP 54 : une AG sur fond d’optimisme

À l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle, le 30 juin à Nancy, Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment, a de nouveau assuré son déterminisme face aux difficultés rencontrées par le secteur suite aux annonces du Conseil national de la refondation logement.

Olivier Salleron, le président de la FFB, a lancé un message d’optimisme à l’AG de la Fédération du BTP 54 fin juin à Nancy.
Olivier Salleron, le président de la FFB, a lancé un message d’optimisme à l’AG de la Fédération du BTP 54 fin juin à Nancy.

«L’optimisme l’emportera !» Mot d’ordre affiché d’Olivier Salleron, le président de la Fédération française du bâtiment, présent le 30 juin dernier à l’occasion de l’assemblée générale de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle dans les grands salons de l’hôtel de ville de Nancy (une AG un peu écourtée du fait des risques annoncés d’émeutes au cœur de la cité ducale).


L’été sera chaud...

Comme les 15 et 16 juin à l’occasion du congrès national de la FFB au centre nancéien de congrès Prouvé, le représentant des professionnels du bâtiment, a repassé en revue les inquiétudes de tout un secteur liées aux annonces gouvernementales suite au Conseil national de la refondation logement. Fin annoncée du dispositif Pinel d’investissement locatif défiscalisant, PTZ (Prêt à taux zéro) prolongé jusqu’en 2027 mais uniquement pour les logements neufs, politique de zéro artificialisation des sols, autant de mesures qui pourraient entraîner la disparition de près de 300 000 emplois dans le bâtiment d’ici 2025. «L’été sera chaud pour continuer à alerter les parlementaires sur la nécessité d’adapter rapidement ces mesures. La crise du logement neuf a déjà commencé et elle sera impossible à résorber en 2024.» Un déterminisme revendiqué en local par Alban Vibrac, le président de la Fédération du BTP de Meurthe-et-Moselle. «C’est l’ensemble de la filière construction qui attend que le législateur réagisse. Malgré les difficultés, la filière tient bon dans le département.» Jusqu’à quand ?