Un tremplin pour les jeunes entrepreneurs

Romain Verhaeghe, bras droit du fondateur, Paul Toulemonde, devant la Maison du coworking.
Romain Verhaeghe, bras droit du fondateur, Paul Toulemonde, devant la Maison du coworking.

 

D.R.

Romain Verhaeghe, bras droit du fondateur, Paul Toulemonde, devant la Maison du coworking.


 

 Implanté sur le parc d’activités de la Plaine à Villeneuve d’Ascq depuis 2014, la Maison du Coworking est un espace où se mêlent entreprises et free-lances, où des idées émergent et des réseaux se créent. Ce concept de colocation professionnelle géante semble en avoir séduit plus d’un en périphérie. Fin 2016, un nouvel espace doit voir le jour dans la capitale des Flandres.

 

Quel entrepreneur n’a jamais rêvé d’occuper un bureau privé à moindre coût, en profitant d’une souplesse – engagement mensuel et non annuel, – et dans un espace commun où se croisent tous types de start-up ? L’idée a germé en 2014 dans l’esprit de Paul Toulemonde, gérant d’une société spécialisée dans la création d’objets publicitaires. Trop de surface pour sa petite boîte : ce chef d’entreprise décide alors de réduire ses frais en partageant ses locaux. Deux ans plus tard, 70 entreprises occupent cinq bâtiments, dont un conçu spécialement pour le stockage. «Nous profitons du gros boom du coworking organisé. Le concept cartonne, nous avons été obligé de dresser une liste d’attente pour les bureaux privés», se réjouit Romain Verhaeghe, bras droit du fondateur, Paul Toulemonde. La recette secrète ? «Les tarifs de loyer sont relativement inférieurs par rapport à ceux des espaces de coworking lillois, c’est l’avantage d’être en périphérie», indique Romain Verhaeghe.

 

Plus grand espace de coworking des Hauts-de-France. Aujourd’hui, la Maison du coworking accueille 70 entreprises, tous secteurs confondus (e-commerce, publicité, immobilier, etc.). Les coworkers «nomades» – 10% sur le site – occupent les bureaux partagés en open space et profitent de cet espace pour créer du lien avec les diverses entreprises présentes. «Il existe une réelle synergie entre les entreprises et les coworkers, qui sont ici davantage sollicités pour répondre à des missions», note l’intéressé.
Au total, 1 600 m² de surface sont actuellement occupés dans cinq bâtiments (dont un bâtiment de 450 m² conçu pour les stocks des entreprises), distincts mais reliés par un système de badge. Bureaux privés, bureaux partagés en open space, salle de formation et espace de stockage : les professionnels ont le choix. «Nous sommes le plus grand espace de coworking des Hauts-de France et le seul à être doté d’un espace de stockage, ce qu’on ne peut pas trouver à Lille», explique Romain Verhaeghe.A l’aide d’un badge – 150 sont aujourd’hui en circulation–, chaque coworker a un accès libre à l’ensemble de la «maison» 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.

 

Atteindre les 100 entreprises. D’ici 2017, les responsables de la MDC tablent sur 2 500 m² d’espaces occupés : «Nous sommes en croissance continue. L’espace cartonne, on continue à monter crescendo et on espère bientôt atteindre la centaine d’entreprises. »

 

Nouvel établissement à venir. Pour poursuivre sur cette vague dynamique, la Maison du Coworking vient d’annoncer l’ouverture d’un nouvel espace dans le centre-ville de Lille fin 2016. De quoi ravir les jeunes entrepreneurs en quête d’un bureau calme et propice à leur développement.

 Plus d’informations : 03 66 72 61 31

 

ENCADRE

Création d’un label «Maison du Coworking» 

 

Deux ans après avoir lancé le concept à Villeneuve-d’Ascq et quelques mois avant l’ouverture d’un nouvel espace au cœur de Lille, Paul Toutlemonde et son bras droit, Romain Verhaeghe, ambitionnent désormais de créer un réseau d’espaces pour que «la Maison du Coworking devienne un label». Critères requis ? «L’espace doit offrir un super cadre dans un bâtiment atypique, proposer un service full package (comme à Villeneuve d’Ascq) et assurer une ouverture illimitée à ses membres», détaille Romain Verhaeghe. Ce grand projet a déjà porté ses fruits : MDC travaille main dans la main avec Les Passerelles à Roubaix et Mixcoworking à Arras. L’objectif ? «Etre plus forts ensemble, faire bénéficier aux coworkers d’un vaste réseau professionnel grâce à de nombreux événements et étendre le concept à l’échelle des Hauts-de-France».