Groupe RH du pays chaunois
Un partage des bonnes pratiques RSE pour bien commencer l’année 2025
Sous
l’impulsion de la Maison de l’emploi et de la formation du pays
chaunois (MEF), responsables RH des entreprises du territoire et
acteurs
locaux de l‘emploi et de la formation se
réunissent régulièrement pour discuter de problématiques
communes. La première réunion de l’année 2025 du groupe RH a porté sur la
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Depuis 2019, les responsables RH des plus importantes entreprises locales et les acteurs de la formation et de l’emploi sur le territoire se réunissent régulièrement à l’invitation de Juliette Dermaut, chargée de projets à la MEF du pays chaunois, pour échanger sur des problématiques communes. Pour le premier rendez-vous de l’année 2025, le mercredi 22 janvier, le thème retenu était celui de la Responsabilité sociétale des entreprises, sujet qui a suscité des échanges nourris entre les participants du groupe RH.
Toutes les entreprises
du pays chaunois n’ont pas encore formalisé leurs pratiques RSE, et parmi
les DRH présentes, si certaines ont pu témoigner de la volonté
affirmée du dirigeant de définir «une
vraie démarche avec un budget»
depuis déjà très longtemps, d’autres travaillent à
identifier clairement les actions pratiquées qui entrent dans le
champ de la RSE sans pour autant être référencées comme telles dans un
document officiel : «nous
faisons beaucoup de choses que nous pourrions mettre dans la RSE sans
en faire un atout».
Le champ des possibles
Répartis en deux groupes, les participants ont partagé les pratiques mises en place au sein de leurs entreprises autour des trois piliers RSE proposés par Juliette Dermaut : environnemental, économique et social. Qualité de vie au travail, diversité et inclusion, féminisation de l’emploi, engagement communautaire ont ainsi été évoqués sans oublier la gestion des déchets, les économies d’énergie et d’eau, ou encore l’identification de pratiques éthiques en matière sociale. Lors de la restitution, la formation régulière à l’écoconduite, le «zéro papier», ou encore la réduction des goodies, faut-il ne conserver que ceux qui peuvent être utiles «pour laisser une trace au-delà de la carte de visite» ont été quelques uns des points discutés.
Le débat se nourrit de multiples exemples concrets, de retours
d’expérimentations, de la semaine de quatre
jours au livrable fourni sur une clé USB en passant par une
sensibilisation des salariés au coût des équipements de protection
individuelle, tout est mis en commun. Certaines DRH poussent même la réflexion au-delà des trois piliers retenus en expliquant comment
«l’entreprise
s’est adaptée autour de la RSE» amenant la discussion sur la question d'une gouvernance élargie,
«pour
que les salariés s’impliquent dans la vie de l’entreprise et
soient acteurs de ce qui s’y passe».