Le Groop, coopérative d'activité et d'entrepreneurs

Un nouvel outil au service de l’entrepreneuriat dunkerquois

Créé en novembre dernier, le Groop a pour vocation d’accueillir des chefs d’entreprise sous le statut plus protecteur d’entrepreneur-salarié. Ce nouvel outil vient compléter l’offre du territoire en termes d’accompagnement à la création et au développement des entreprises.

Aurélie Fournier, directrice et sociétaire de la coopérative d’activité et d’entrepreneurs, le Groop.
Aurélie Fournier, directrice et sociétaire de la coopérative d’activité et d’entrepreneurs, le Groop.

Sarah Jannequin est couturière-retoucheuse, Amandine Reymann, apporteuse d’affaires et Agnès Meurillon, décoratrice d’intérieur pour les commerçants et les particuliers. Toutes les trois à leur compte, elles ont choisi de rejoindre la coopérative d’activité et d’entrepreneurs nouvellement créée, le Groop, à l’issue d’une première étape en couveuse d’entreprises où elles ont pu tester la viabilité de leur projet. Une évidence pour elles qui appréhendaient un peu l’envol vers l’inconnu. «Nous avions beaucoup aimé l’esprit collectif de la couveuse et l’accompagnement dont nous avions pu y bénéficier. Intégrer le Groop, c’est être chef d’entreprise à part entière mais sans être complètement seul et en gardant un accompagnement qui nous permet de nous libérer de certaines contraintes pour, ainsi, pouvoir nous consacrer chacune à 100% au développement de notre activité», apprécient-elles.

Les bénéfices du salariat

Porté financièrement par la Communauté urbaine de Dunkerque qui en est également sociétaire et la Région, le Groop a pour sociétaire Aurélie Fournier, sa directrice, la BGE Flandre création et la couveuse d’entreprises qui lui est rattachée, les deux clubs d’investisseurs CIGALES de Dunkerque, l’Union régionale des SCOOP, la DIRRECTE et la CCI Littoral-Hauts-de-France. «Nous sentions qu’il manquait un maillon sur le territoire entre toute la préparation du projet de création et le moment de faire le saut dans le vide. Et cela entraînait forcément un déficit de création d’entreprise», analyse Aurélie Fournier. L’intérêt premier de rejoindre le Groop est d’abord de garder un statut de salarié en CDI, des congés payés, des indemnités chômage et une bonne protection sociale. Tout ce que n’ont plus les chefs d’entreprises qu’ils soient en micro-entreprise, en entreprise individuelle ou en SARL et qui pouvaient effrayer certains. «En contrepartie du versement de 12% du chiffres d’affaires, la coopérative s’occupe de toutes les formalités administratives, fiscales et comptables de l’entreprise et du calcul des charges. Selon le bénéfice réalisé, les revenus du gérant sont lissés sur l’année sous forme d’un salaire mensuel qui tient compte des congés payés. Evidemment, le niveau de protection étant plus élevé, le niveau de charges est aussi plus élevé que lorsque l’on est auto-entrepreneur par exemple. Mais c’est le prix d’une certaine tranquillité d’esprit», commente Aurélie Lemaire qui ajoute qu’intégrer le Groop, c’est aussi pouvoir bénéficier d’un réseau d’entrepreneurs qui peuvent déboucher sur des courants d’affaires. Tout juste créé, le Groop suscite déjà un intérêt certain sur le territoire. Une réunion d’information par visioconférence est organisée le 18 janvier de 14 h à 16 h. Inscriptions et renseignements sur contact@legroop.fr ou par téléphone au 06 49 55 42 00 (Aurélie Fournier).