Un atout pour le pôle d’excellence agroalimentaire régional

Adrianor (Association pour le développement de la recherche appliquée aux industries agroalimentaires des régions du Nord) a été créée en 1989 pour accompagner le développement des entreprises agroalimentaires.

Au cours de la visite du chantier par les personnalités, de gauche à droite : Jean-Marie Raoult, président d’Adrianor, Gaëtan Lechantoux, directeur général adjoint pôle technique de la CUA, Philippe Rapeneau, président de la Communauté urbaine d’Arras et Jacques Lefebvre, maire de Tilloy-les-Mofflaines.
Au cours de la visite du chantier par les personnalités, de gauche à droite : Jean-Marie Raoult, président d’Adrianor, Gaëtan Lechantoux, directeur général adjoint pôle technique de la CUA, Philippe Rapeneau, président de la Communauté urbaine d’Arras et Jacques Lefebvre, maire de Tilloy-les-Mofflaines.

 Par ses interventions technologiques en matière de précommercialisation de produits destinés au marché, ce centre de ressources technologiques (CRT) implanté dans la zone Artoipole a ainsi accompagné les phases de développement de plus de 150 entreprises, dont Dessaint, Ingrédia, Fraisnor, Délices et Saveurs d’Orient, etc., mais également la démarche d’innovation des entreprises et d’amélioration de la qualité de leurs produits.

 

D.R.

Au cours de la visite du chantier par les personnalités, de gauche à droite : Jean-Marie Raoult, président d’Adrianor, Gaëtan Lechantoux, directeur général adjoint pôle technique de la CUA, Philippe Rapeneau, président de la communauté urbaine d’Arras, et Jacques Lefebvre, maire de Tilloy-les-Mofflaines.

Une extension incontournable. Adrianor, forte de ses multiples atouts, avait besoin de cette extension pour répondre aux attentes des industriels de l’agroalimentaire, assurer sa mission régionale et développer son implication dans l’enseignement supérieur de la filière. Les partenaires que sont le Conseil régional, l’Etat, le conseil général du Pas-de-Calais, la communauté urbaine d’Arras (CUA) n’ont pas hésité pour financer cette opération.

Les travaux dont la maîtrise d’ouvrage est assurée par la CUA, d’ailleurs propriétaire de l’immobilier, ont débuté en juin pour une durée de 18 mois (3 mois sans arrêt de services sont prévus pour les déménagements). Les principaux partenaires sont le Conseil régional, l’Etat, le conseil général du Pas-de-Calais et la CUA.

Le programme d’extension/réhabilitation s’articule autour de trois axes : réhabilitation de l’espace administratif  (bureaux, salles de réunion, archives, local informatique, etc.), extension de l’espace enseignement-recherche (salles de cours et de conférences, recherche avec cuisine et laboratoire associés), rénovation et extension du centre de recherche appliquée/transfert industriel (salle de production et locaux tels que chambres froides positives et négatives).

L’extension vise à optimiser la réalisation de préséries permettant la fabrication des produits avant leur réalisation industrielle, notamment dans un environnement sécurisé en termes de formation, veille réglementaire et technologique, etc. S’agissant du volet universitaire, l’objectif est de renforcer la présence d’un cycle complet de formations alliant cours théoriques et travaux pratiques sur un même lieu, un master 1 et un second master 2 orienté vers la recherche complétant l’actuel master 2.

D.R.

Adrianor va bénéficier du doublement de sa superficie.

Un partenariat affirmé avec l’université d’Artois. Depuis 1994, le partenariat développé avec l’université d’Artois permet de dispenser l’ensemble des cours technologiques et des travaux pratiques de niveau master 2 (bac +5) au sein même du CRT − cas unique en France − et d’accueillir sur le site deux enseignants-chercheurs pour leurs travaux scientifiques. L’extension assurera le renforcement du master technologies alimentaires avancées délivré par l’université d’Artois. L’accueil de chercheurs dans les laboratoires aura également pour conséquence de développer une recherche amont sur l’ingénierie de formulation et l’altération des aliments confortant l’expertise actuelle d’Adrianor. L’université d’Artois, par son UFR des sciences Jean-Perrin de Lens, et Adrianor travaillent conjointement sur ces projets d’enseignement. Des réunions partenariales relatives à la thématique de recherche et l’organisation de l’enseignement en master ont permis de dégager les objectifs du projet soutenus et approuvés par l’ensemble des partenaires.

 

D.R.

Entre autres services, les entreprises peuvent avoir recours à des tests de goût.

Une “plaque tournante” du pôle d’excellence agroalimentaire régional. Adrianor gère la pépinière agroalimentaire et assure le travail en réseau en proposant aux entreprises deux cellules (525 m² chacune) aux normes agroalimentaires particulières pour le démarrage d’activité pendant trois ans maximum. Son activité en faveur des PME et son souci permanent d’améliorer la qualité des services proposés au secteur agroalimentaire lui a valu l’obtention en 1997 du label «Centre de ressources technologiques» par le ministère délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Au-delà de la volonté de soutenir la filière, pilier du développement économique sur le territoire communautaire, le projet s’intègre dans la politique régionale de développement de l’innovation dans les entreprises agroalimentaires, portée conjointement par la CUA et la communauté d’agglomération de Cambrai dans le cadre du pôle d’excellence agroalimentaire régional (Agroé). Le projet est également structurant pour la filière et le Pôle pour les prochaines années, notamment dans l’accompagnement des entreprises en qualité d’acteur essentiel au service de la formation initiale et continue. Comme l’exprime Jean-Marie Raoult, président d’Adrianor, «Adrianor est la plaque tournante du pôle d’excellence agroalimentaire, sans oublier Aquimer qui a une vocation  maritime». Rappelant que de nombreux industriels de renom (Roquette, Leroux, Sup’Idéle, Ingrédia et bien d’autres) apportent leurs compétences au sein du conseil d’administration, il conclut son propos en soulignant le fait «que de nombreuses jeunes entreprises ignorent encore ce que peut apporter cet outil technique remarquable qu’est Adrianor». L’appel est donc lancé…

 

D.R.

Lors de la présentation des travaux et des objectifs d’Adrianor. De gauche à droite : Christine Chénè, directrice d’Adrianor, Pierre Berquez et Philippe Rapeneau, respectivement vice-président au développement économique et président de la CUA, Jean-Marie Raoult, président d’Adrianor, et Jacques Lefebvre, maire de Tilloy-les-Mofflaines.


Quelques chiffres Adrianor

D.R.

− 198 étudiants formés pour 17 promotions (85% avec un CDI à l’issue de leur formation)

− Montant total du projet : 2,2 M€ HT pour l’immobilier et 1,47 M€ pour les équipements liés aux préséries et à l’enseignement supérieur.

− Doublement de la surface pour atteindre environ 1 800 m².

 

La filière agroalimentaire en chiffres

Avec 2 300 établissements et 43 000 emplois, la filière agroalimentaire est une composante importante de l’économie régionale.

− 1re région à l’export

− 3e région en parts de PME (20 à 250 salariés)

− 5e région pour la valeur ajoutée

Selon l’analyse Sept (Stratégie économique pour les territoires) de la CCI de région, une entreprise sur cinq et quatre emplois sur dix de la filière sont positionnés parmi les «conquérants de l’innovation» (entreprise performante et à fort potentiel)

Pour le territoire Artois-Ternois, la filière agroalimentaire, c’est:

− une part dans l’emploi comprise entre 5% et 7%,

− une évolution de l’emploi de 10% entre 1999 et 2006,

− la présence d’Adrianor, centre de ressources techniques régional, près d’Arras.