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Trois scénarios pour le projet de conversion de la centrale de Saint-Avold

GazelEnergie, producteur et fournisseur d'énergies français en énergies conventionnelles et en énergies renouvelables, vient d’annoncer que la centrale de Saint-Avold fonctionnera au charbon l’hiver prochain dans l’attente de la décision de l’État pour la conversion de la centrale à la biomasse ou au gaz.

(c) DR.
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L’une des dernières centrales à charbon en France après celle de Cordemais, la centrale de Saint-Avold a repris l’activité pour assurer l’approvisionnement en hiver, particulièrement au cours des pics de consommation, et ce, après une fermeture envisagée en mars 2022. En septembre dernier, Emmanuel Macron avait annoncé la conversion de la centrale à biomasse à l’horizon de 2027. Trois scénarios de conversion sont envisageables, mais aucune d’entre elles n’est pas encore actée : le premier projet, qui représente un investissement de près de 100 M€, prévoit une conversion à la biomasse, pour une capacité maximale de 550 MW. Le deuxième donnera naissance à une centrale au gaz, d’une capacité de 900 MW et nécessitera un montant de 0,5 et 1,2 Md€. Le troisième consiste à une conversion au gaz en utilisant les équipements existants. Une enveloppe de 110 M€ est estimée pour la concrétisation de ce projet, qui offrira une capacité de 540 MW.

Projet de production d’hydrogène

En parallèle, GazelEnergie développe sur le site de la centrale de Saint-Avold un projet de production d’hydrogène, qui permettra de produire annuellement 56 000 tonnes d'hydrogène d’ici à 2030. Pour une livraison prévue en 2027, le projet représente un investissement de 780 M€ et devrait générer 200 emplois. L’hydrogène produit à Saint-Avold permettra d’alimenter, dans un premier temps, le troisième plus gros producteur d'acier en Allemagne SHS-Stahl-Holding-Saar, qui produit 5 millions de tonnes d'acier. Il contribuera par ailleurs à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 448 000 tonnes par an.