Trois nouvelles entreprises à la ruche d'Armentières
La ruche d'Armentières accueille trois nouvelles entreprises en ses murs. Il s'agit de Linecom, LTF et de l'entreprise détentrice de la marque "Savon d'Alep", Polygraphite.
Il y a du nouveau à la ruche d’entreprises d’Armentières. Ce sont trois nouvelles entreprises qui sont accueillies en ses murs. Jonathan Fermine, le directeur de la Ruche, détaille : «Une entreprise fait du négoce et du développement de produits de communication, la deuxième fait du négoce d’électroménager et de produits high-tech, et la dernière, de la fabrication et du négoce de savons d’Alep.»
Cette dernière, dont les usines d’Alep ont été bombardées en 2012 pendant le conflit syrien, a choisi Armentières pour relancer sa production. Dans un premier temps, Jérôme Khoury a rapatrié les unités de production et fait venir deux employés en France pour relancer la production de la marque “Savon d’Alep” dont il est propriétaire, tout d’abord sous sa traditionnelle forme solide, puis reprendre la production de savon liquide.
Le savon d’Alep, s’il n’est pas soumis à une AOC, se soumet à des modes de production stricts : «Le savon, c’est une base et un corps gras. Ce dernier peut être d’origine animale ou végétale – l’huile de palme, par exemple. Dans le cas du savon d’Alep, c’est l’huile d’olive qui est utilisée.»
Du dynamisme. «Le stylo que vous avez entre les mains, c’est moi.» David Doize, dirigeant de Linecom, fait dans le négoce d’objets de communication. «Je suis très bon en sourcing. Les produits que personne ne trouve, je les trouve. Ou je les fabrique, lorsqu’ils sont commandés en quantité suffisamment importante…» Les clients de Linecom ? Siemens, Bosch, Brandt, mais aussi Norcod – l’entreprise de Roncq de qui nous tenions ledit stylo.
Brandt, Bosch et Siemens, c’est le genre de marques qui pourront être retrouvées chez LTF, entreprise dirigée par Benjamin Lerouge. Le credo de la société, c’est la vente en ligne de produits électroménagers et d’équipement de maison.
Un lieu attractif. «C’est pratique, on vit à rebours des gens de la métropole lilloise. Du coup, on évite les embouteillages, glisse David Doize, pragmatique. De plus, la Ruche propose un réel suivi, un réseau et une convivialité que l’on ne retrouve pas ailleurs.» Une façon comme une autre de conjurer la fameuse solitude de l’entrepreneur, en somme.
Même son de cloche pour Benjamin Lerouge : «Ici, on a l’avantage de l’entreposage. C’est un facteur des plus importants dans notre secteur…» «Nous disposons de 1 000 m² de surface, renchérit Jérôme Khoury. Nous sommes bien accueillis et la zone correspond bien à l’immédiateté de notre démarche.» La ruche d’Armentières accueille pour l’heure 20 entreprises dans 24 bureaux et 21 ateliers. Un chiffre qui pourrait bien augmenter si la satisfaction des entrepreneurs reste à son niveau actuel…
La ruche d’Armentières en chiffres
− 1 espace de convergence et d’animations pour l’organisation de séminaires
− 5 salles de réunion
− 1 bureau équipé pour des besoins ponctuels
− 1 espace convivial
− 24 bureaux
− 21 ateliers