Trois lauréats honorés au Cesi à Arras

De gauche à droite, Georges Bacot, gouverneur du District 1520, Georges Crapet, animateur du concours prix éthique, et Anthony Sensé étudiant à l'École Universitaire de Management de Lille qui a reçu le 1er prix pour son essai « La fonction achats, point de départ  de l'éthique en Entreprise ».
De gauche à droite, Georges Bacot, gouverneur du District 1520, Georges Crapet, animateur du concours prix éthique, et Anthony Sensé étudiant à l'École Universitaire de Management de Lille qui a reçu le 1er prix pour son essai « La fonction achats, point de départ de l'éthique en Entreprise ».
D.R.

De gauche à droite, Georges Bacot, gouverneur du District 1520, Georges Crapet, animateur du concours prix éthique, et Anthony Sensé, étudiant à l'Ecole universitaire de management de Lille, qui a reçu le 1er prix pour son essai "La fonction achats, point de départ de l'éthique en entreprise".

C’est dans les locaux du Cesi Arras, en présence de sa directrice, Géraldine Longue, de la directrice régionale du Cesi Nord-Ouest, Christine Dispa, et de nombreuses personnalités, qu’ont été remis les prix du concours de l’éthique professionnelle. Organisé par le District 1520 (49 clubs, 1 550 membres, partie ouest du Nord-Pas-de-Calais et Somme) du Rotary International, ce challenge s’adresse aux étudiants, de bac+3 à doctorat, des établissements d’enseignement supérieur appartenant ou non à la Conférence des grandes écoles du Pas-de-Calais, de la Somme et de la partie ouest du Nord.

Le but du concours. A travers ce concours, le Rotary encourage les jeunes à avoir une réflexion sur l’éthique professionnelle à l’approche de leur entrée dans la vie active. Dans un monde en transformation perpétuelle, ses responsables les invitent à définir leurs propres valeurs pour construire leur avenir professionnel. Ils engagent cette démarche avec la Conférence des grandes écoles, sous le haut patronage de la Commission nationale française de l’Unesco. Ils le font parce que les étudiants d’aujourd’hui sont les décideurs de demain, parce que les valeurs éthiques constituent leurs fondamentaux de tous les jours, parce qu’ils ont la volonté de mettre leurs compétences professionnelles au service de leur environnement, et plus spécialement au service des jeunes.

Un sujet libre. Quel que soit le thème, d’ordre général ou circonscrit à un domaine spécifique, l’éthique était abordée sur un sujet libre tenant compte des acteurs économiques du moment. Après avoir donné une définition de l’éthique, les étudiants devaient, en équilibrant théorie et pratique, mener leur réflexion dans une approche concrète et prospective des comportements professionnels et civiques. Ce faisant, leur analyse devait être nourrie par l’actualité économique, sociétale et environnementale, mais aussi être projetée vers l’avenir professionnel et la société dans lesquels ils seront amenés à évoluer comme professionnels et citoyens.

Un jury de professionnels. Composé de représentants de l’enseignement supérieur et de l’entreprise, le jury a donné son appréciation sur le fond comme sur la forme. Sur le fond, il appréciait la pertinence, l’intérêt, l’actualité et l’originalité du thème choisi ; l’angle d’approche et le point de vue adopté par l’étudiant ; l’impact de la réflexion sur les conduites professionnelles, en termes d’intérêt économique, sociétal et environnemental ; la pertinence, la richesse, l’originalité des sources bibliographiques et/ou numériques. Sur la forme, il s’intéressait à la présentation de l’essai, la pertinence et l’originalité du titre, ainsi que la qualité rédactionnelle.

Des lauréats et des prix. Un certificat de participation a été attribué à trois étudiants : Farah Boudjemai de l’Ecole universitaire de management de Lille, Ekinci Ender et Elina Fromentin, tous deux de l’Ecole supérieure de commerce d’Amiens. Sachant qu’un prix national d’une valeur de 2 000 € sera remis le 20 mai à l’Unesco, le classement des trois lauréats est le suivant.

Une mention spéciale du jury est attribuée à l’équipe de deux étudiants en master 2 à la faculté de droit Alexis-de-Tocqueville de l’Université d’Artois, Chloë Legland et Kevin Parein, dont l’essai s’intitulait “Devenir magistrat : éthique et déontologie d’une profession en constante mutation”. Le 3e prix (300 €) revient à Marie Monchau qui prépare un master en sécurité et en risques industriels au Cesi. Elle a présenté son essai sous le titre “L’éthique professionnelle autour de la pensée gagnant-gagnant”. Le 2e prix (700 €) est attribué à Mélody Ibanez-Pellus, bac+5 à l’Ecole supérieure de commerce d’Amiens, avec son essai  “Entre éthique et capitalisme : quand l’éthique combat la fraude”. Enfin, le 1er prix (1 000 €) est revenu à Anthony Sensé en master 2 à l’Ecole universitaire de management de Lille pour son essai “La fonction achats, point de départ de l’éthique en entreprise”.