Tourisme régional : améliorer la compétitivité s’impose

 39 000 emplois sont liés à l’activité touristique dans le Nord-Pas-de-Calais, ce qui place la région au 9e rang des régions françaises. La part du tourisme dans l’emploi salarié total de la région est de 3%. Face à la crise, l’emploi touristique résiste, voire progresse fortement, dans l’hôtellerie de plein air (+ 6%) et dans la restauration (+ 20%), a-t-il été indiqué lors des Assises du tourisme en région Nord-Pas-de-Calais tenues l’hiver dernier.
Tandis que le Nord se place à la 7e place des départements français avec 24 200 emplois touristiques, majoritairement localisés sur la métropole lilloise et portés par le tourisme d’affaires, le Pas-de-Calais se positionne à la 17e place avec 14 800 emplois grâce au tourisme d’agrément plutôt relié à la période estivale.
Le Nord-Pas-de-Calais dispose d’une offre touristique riche, dense et diversifiée : des 48 musées de France, avec le Louvre-Lens qui vient de fêter son premier million de visiteurs, aux 17 beffrois classés, des 16 villes fortifiées aux parcs naturels régionaux ou marin, des 14 ports de plaisance maritimes ou fluviaux aux dizaines de sites de mémoire sur les guerres 14-18 et 39-45… Pour preuve, en 2012, près de 13 millions de visiteurs ont été accueillis dans les divers équipements et sites touristiques.
Pour Dominique Bur, préfet de la région Nord-Pas-de-Calais, qui a clôturé ces Assises en présence de Christine Batteux, vice-présidente chargée du tourisme au Conseil régional, de Laurent Coulon, vice-président chargé du sport, du tourisme et de la vie associative au conseil général du Nord, et de Régine Splingard, présidente du Comité régional de tourisme, il convient dès maintenant d’augmenter la compétitivité de ce secteur car l’évolution rapide des comportements des clientèles suppose une grande réactivité de la part des institutionnels et des professionnels du tourisme. Une connaissance fine des clientèles et des nouvelles tendances, le partage des informations, la formation aux cultures et aux langues étrangères et à la gestion de la relation-client, la mutualisation des moyens, notamment de communication, seront indispensables pour anticiper collectivement les changements et pour mieux s’adapter individuellement.