Tour d'horizon des actions du port

La dernière Matinale de l’année fut ainsi placée sous le sceau de la COP21. Au programme : présentation de la loi de transition énergétique, du plan climat communautaire, du plan d’aménagement développement durable du port avec état des lieux sur les quelque 150 actions qu’il contient (dont 40% ont été réalisées après deux années de mise en œuvre du PA2D), du projet de station d’avitaillement GNL… “Le but était de cibler les actions du Port qui s’inscrivent dans la lutte contre les changements climatiques“, résumait Yves Lalaut, directeur de l’aménagement et de l’environnement du GPMD. Rappelant que le Port est engagé depuis le début des années 2000 aux côtés du territoire et de ses partenaires, Yves Lalaut est revenu sur les dernières actions menées par le port de Dunkerque, à commencer par la valorisation des sédiments non immergeables (utilisés pour faire des routes, en blocs béton ou encore pour créer des buttes paysagères) dont les résultats positifs devraient permettre une généralisation sur le territoire des différentes expérimentations. Autre volet important de la démarche du GPMD en matière de développement durable : le transfert modal et la mise en place de nouveaux transports massifiés (le fer et la voie d’eau représentent déjà 50% pour les trafics de transit), avec en ligne de mire le trafic maritime de courte distance, le vrac liquide et le GNL. Deux autres projets sont concernés : l’allongement du quai de Flandre (50 M€), qui vise à améliorer la capacité d’accueil du terminal conteneurs et attirer de nouvelles lignes, ainsi que le complexe d’avitaillement en GNL (30 M€). Sans oublier les travaux réalisés sur les poussières, les énergies marines renouvelables, la submersion marine et la lutte contre les inondations, le plan de gestion du trait de côte, la biodiversité, l’économie circulaire et les flux énergétiques, etc. “Le Grand Port de Dunkerque est aménageur et développeur. Le but est donc de mettre en relation et d’imaginer des solutions, de concilier un grand nombre d’acteurs pour offrir de nouvelles solutions viables économiquement et plus vertes“, concluait le directeur.