Basé à Isbergues

Thyssenkrupp, le leader européen de l’acier à grain orienté

Basée depuis 1999, dans la zone industrielle d’Isbergues, Thyssenkrupp est experte de l’acier électrique à grain orienté. L’entreprise en est la première productrice en Europe. Portrait.

Nicolas Cauderlier, directeur général de Thyssenkrupp Electrical Steel UGO. © E.Chombart
Nicolas Cauderlier, directeur général de Thyssenkrupp Electrical Steel UGO. © E.Chombart

Des produits électrique en acier à grains orientés, voilà ce que produit Thyseenkrupp Electrical Steel, sur la plateforme industrielle d’Isbergues depuis 1999. L’entreprise, qui possède 11 hectares de terrain, œuvre dans un marché de niche. En effet, elle en est l'unique productrice en Europe. «Notre maison-mère est en Allemagne. Nous nous fournissons grâce à elle», introduit le directeur général de la société, Nicolas Cauderlier.

75 000 tonnes de tôles magnétique par an

Au sein de l’usine, 75 000 tonnes de tôles magnétiques sont produites chaque année. Ces tôles sont ensuite envoyées aux quatre coins du monde, afin d’être utilisées dans la fabrication de transformateurs électriques, qui composeront les parcs éoliens, solaires, mais aussi les centrales nucléaires et les nouvelles bornes électriques.« Nos clients ne sont pas français. Nous vendons nos produits en Europe et à l’international », souligne Nicolas Cauderlier, qui sert plus de 200 clients dans 60 pays. «Grâce à nos matériaux, nos clients atteignent plus de 99 % d’efficacité sur les transformateurs et limitent les pertes de chaleur. »

Thyssenkrupp vend son acier à grain orienté à plus de 200 clients répartis dans 60 pays, dont deux tiers d’européens. © E.Chombart

Un site transformé

En 20 ans, l’entreprise isberguoise s’est bien transformée. Sur le site, des changements ont été opérés, notamment pour fluidifier les process. «Ces évolutions nous permettent de rester compétitifs et de proposer des produits de plus en plus efficaces», indique le gérant. De ce fait, Thyseenkrupp Electrical Steel a gonflé ses équipes. Ces deux dernières années, cinquante salariés ont été embauchés. «Aujourd’hui, nous nous concentrons avant tout sur des produits à haute valeur ajoutée », confie Nicolas Cauderlier.

La reconnaissance, un besoin essentiel 


Thyseenkrupp Electrical Steel n’oublie pas sa politique RSE. Cela fait quelques années que la société cherche à impliquer ses quelque 600 salariés dans sa stratégie. «En 2024, ce sera le cas, les salariés seront impliqués, car nous allons faire aboutir une charte qui mettra en avant nos ambitions», explique Frederic Troclet, le DRH de l’entreprise, qui espère ainsi développer l’attractivité du site, notamment pour les nouvelles recrues. 

Quelques petites choses ont déjà été mises en place. Par exemple, en avril dernier, l’entreprise a fait installer des ruches sur son terrain. Les apiculteurs ont pu récolter près de 30 kg de miel. «Ce fut un moment convivial. Les enfants de nos collaborateurs ont fait des dessins pour les pots de miel. Il est important que les salariés se sentent reconnus», conclut le dirigeant de l’entreprise.