«Le télétravail n’est pas une option !» Élisabeth Borne, la ministre du Travail a été claire dès le début du deuxième confinement. Reste que dans la pratique, les choses ont du mal à réellement se mettre en place dans bon nombre d’entreprises. «Il est de notre mission d’aider les entrepreneurs de notre département à déployer le télétravail. La seule injonction du gouvernement ne pouvant en soi être suffisante», assure Gilles Caumont, le président du Medef de Meurthe-et-Moselle. Le mouvement patronal meurthe-et-mosellan vient de mettre en place une cellule d’appui à la mise en place du télétravail (plus d’infos sur le site : www.medef-meurthe-moselle.fr).
Soutien pratico-pratique
Une cellule d’appui basée sur un constat. «Lors du premier confinement, les chefs d’entreprise et dirigeants ont très largement mis en œuvre le télétravail. Ils ont ainsi mis en travail à distance près d’un actif sur quatre (contre seulement 3 % avant la crise. Nous savons que le déploiement massif du télétravail lors du premier confinement n’a pas été sans conséquences négatives tant pour les organisations que pour les salariés eux-mêmes», assure le Medef 54 en se basant sur son retour d’expérience et un diagnostic mené au niveau national. «Aujourd’hui, nous apportons un soutien immédiat et pratique pour permettre aux chefs d’entreprise de mettre en place efficacement le télétravail. Notre accompagnement couvre : l’appui juridique, l’analyse de l’organisation managériale, le soutien psychologique des équipes, le développement de l’outil digital et un travail important sur la cybersécurité.» C’est comme tout, le télétravail, cela s’apprend…13