TBF Industrie : consortium version force de frappe

Un consortium industriel à taille humaine, histoire de répondre à des projets industriels et de bâtiment ciblés en abattant la carte des synergies des compétences et des savoir-faire. ADN affiché de TBF Industrie, union des forces de trois entreprises travaillant depuis plus d’une dizaine d’années ensemble : TEC3i de Messein, Fera Alu de Poussay et Brasage Service d’Arraye-et-Han.

Adrien Briquet de Feralu, Fabien Grenier de Brasage Service et Alexandre Gornet de TEC3i viennent de créer leur consortium industriel : TBF Industrie.
Adrien Briquet de Feralu, Fabien Grenier de Brasage Service et Alexandre Gornet de TEC3i viennent de créer leur consortium industriel : TBF Industrie.

Le premier a plus un profil et une appétence commerciale, le deuxième tend plus vers le DAF (directeur administratif et financier) et le troisième s’affiche comme l’homme du terrain, les pieds dans les chantiers. Alexandre Gornet, le pilote de TEC3i à Messein, bureau d’études en ingénierie et conception mécanique, Adrien Briquet, son homologue de Feralu de Poussay, spécialisée dans la serrurerie industrielle, la métallerie et la construction métallique et Fabien Grenier de Brasage Service d’Arraye-et-Han près de Nomeny travaillent ensemble depuis plus de dix ans. 

Une synergie de compétences et de savoir-faire histoire de répondre à des projets d’envergure avec chacun sa spécialité. Une vision collective, aux valeurs communes de transparence, qui aujourd’hui se structure réellement. Les trois professionnels viennent de créer TBF Industrie, un consortium industriel. 

«En mêlant nos savoir-faire, nous proposons un service clé en main pour répondre aux besoins des industriels et du bâtiment. De la conception à la pose en passant par la fabrication, nous les accompagnons de A à Z dans leurs projets : des études techniques, des travaux de métallerie à l’installation industrielle», assure le trio. Actionnaires à part égale dans cette nouvelle force de frappe, chacun conserve son indépendance au sein de sa société propre. 

«L’idée n’est pas de regrouper tout dans une seule holding, c’est réellement de faire jouer nos synergies pour répondre d’une façon optimale aux besoins des industriels», explique Alexandre Gornet. Exemple distinctif mis en avant de cette mise en commun des savoir-faire, une partie des installations du groupe d’économie circulaire Valo (notamment la gestion de déchets) à Florange. La cible typique des opérations que TBF Industrie développe.


Nouveaux marchés

«L’idée, c’est d’aller ou les autres ne vont pas. Les moutons à cinq pattes sont notre champ d’investigation», assure Fabien Grenier. «Sur des marchés entre 600 000 € et 1 M€, il y a une place à prendre. C’est sur ces typologies de projets que nous intervenons là où les gros ne vont pas», renchérit Adrien Briquet. Un développement vers de nouveaux marchés est également au programme, notamment dans le secteur en devenir de la réhabilitation des friches industrielles. 

Dans un rayon géographique allant d’Épinal à Thionville sur l’axe du Sillon Lorrain, les quelque aujourd’hui vingt-cinq collaborateurs de la holding (addition des effectifs de trois entités) travaillent de concert pour mener à bien des projets ciblés en abattant la carte de la technologie avancée. Dans sa stratégie de développement, le consortium vient d’ailleurs de créer une nouvelle société, Scan’Est. Elle est spécialisée dans l’imagerie de l’industrie et du bâtiment via scan, sonar ou encore drone. 

«Le scan 3D est un outil pour nous. Il est entièrement dans notre process de conception des projets», explique Alexandre Gornet. Des opérations de croissance externe, notamment via la reprise d’entreprises sont également envisagées dans un futur proche. Les synergie ne se limitent pas aux compétences et savoir-faire. Une centrale d’achat commune est à venir. Un consortium est né…

Croissance externe envisagée

Croissance externe en vue histoire de renforcer les compétences proposées ! Dans sa stratégie de développement, le consortium TBF Industrie envisage de reprendre au moins deux sociétés. L’une dans la chaudronnerie et l’usinage de gros volumes et la deuxième dans la métallerie et le thermolaquage. «Nous regardons les opportunités présentes dans l’écosystème. L’objectif n’est pas de faire doublon avec ce que nous possédons déjà mais de renforcer nos offres de compétences», assure Adrien Briquet.