Spiméca : Une reprise réussie !
Créée à La Bresse en 1989 par Monsieur et Madame Andrzejczak, la société Spiméca, spécialisée dans la fabrication de moules pour injection plastique, a été reprise depuis février dernier par trois de ses salariés qui y travaillent depuis près de 20 ans.
«Au moment de leur départ en retraite, la volonté des cédants était de transmettre l’entreprise à des salariés qui disposaient d’une expérience conséquente au sein de la structure et qui occupaient des postes stratégiques» explique Ludovic Claudel, responsable du bureau d’étude accompagné dans cette aventure par Laurent Poirot, responsable de la programmation des machines et Philippe Pierrel, responsable de l’atelier. Celui-ci ajoute que «mon épouse, Aurélie Claudel, nous a également rejoint afin de s’occuper de tout l’aspect administratif et comptabilité.»
Des investissements en cours…
Depuis le début de la reprise, l’activité de Spiméca tourne à plein régime. «Nous sommes à plus de 100 % de nos capacités de production. Ainsi, pour satisfaire toutes les demandes de nos clients issus de divers secteurs d’activité, nous réfléchissons à investir dans des machines notamment dans un centre d’usinage avant la fin de l’année d’un montant de 150 000 euros. Ceci nous permettra de disposer de plus de performances et d’améliorer encore plus notre productivité. En parallèle, nous souhaitons acquérir une petite imprimante 3D afin de créer des moules prototypes quand le client demandera des pièces plastiques rapidement» indique Ludovic Claudel. En parallèle, le quatuor mise sur le développement de leurs actions commerciales et de communication via la réalisation prochaine d’un site internet. «Le déploiement de cette stratégie nous permettra d’améliorer grandement notre visibilité et in fine notre notoriété» assure-t-il. À court terme, les nouveaux propriétaires de Spiméca ont aussi cette ferme volonté de former les prochains techniciens. «En septembre nous intégrerons un intérimaire et bien sûr l’objectif est de le conserver au sein de notre structure.» conclut-il.