Soutien à l’innovation : le défi du Saint-Quentinois
Saint-quentin veut créer les conditions favorables pour la création de start-up et d’emplois. Elle l’a fait savoir en invitant des entrepreneurs, de futurs créateurs et des partenaires.
Engagé depuis plus de dix ans dans le soutien à l’innovation, le territoire du saint-quentinois affiche sa volonté de « créer des emplois et de bénéficier des réels perspectives de développement du secteur de la robonumérique », précise Frédérique Macarez, élue chargée du développement économique à la ville et à l’agglomération de Saint-Quentin qui participait en février à une réunion sur l’innovation à laquelle étaient présents Christophe Langlet, directeur régional BPI, Charles Delobel, directeur de l’innovation Orange et l’association saint-quentinoise Faubourg Numérique sur le thème des dispositifs d’aide à l’innovation. Et sur ce point, Saint-Quentin veut offrir un environnement favorable pour leur permettre de grandir, de gagner en productivité, en solidité notamment au niveau de la trésorerie. Et c’est dans ce cheminement, partant du projet pour aller vers sa réalisation et sa transformation en véritable entreprise, que l’agglomération de Saint-Quentin et ses partenaires entendent créer les conditions de la réussite. Parmi les idées existantes mais absentes sur le territoire, la bourse french Tech proposée par la BPI, ou bien encore le i-lab, nouvelle appellation du concours de création d’entreprises de technologies innovantes du ministère de la Recherche dont le double objectif est de détecter les meilleurs projets de création d’entreprises de technologies innovantes et de favoriser le développement des plus prometteurs. La présence d’Orange à cette réunion n’est pas anodine. L’entreprise française soutien des start-up à fort potentiel de développement.
Des réussites sur le territoire
Pour les élus saint-quentinois, « l’innovation est le seul levier pour créer des emplois d’avenir, à tous niveaux de compétence. Pour cela, il est impératif de créer les conditions favorables aux entrepreneurs. Les pouvoirs publics ne créent pas les emplois, mais ils doivent tout mettre en œuvre pour que l’initiative privée soit la plus simple possible et pour fournir de l’aide aux jeunes entrepreneurs ». Le territoire ne manque pas d’exemple de réussite. Société spécialisée dans le cloud, Sylphéo a été créée en 2009. Aujourd’hui, elle emploie dix huit collaborateurs. BeBatitech, bureau d’études installé en 2008 à Créatis, est passée de un à treize salariés en cinq ans. BeBatitech travaille notamment pour le musée du Louvre. Spécialisée dans l’isolation haut de gamme créée en 2012, Isobat emploie seize collaborateurs. « Dans les prochaines années, les innovations robonumériques vont continuer à bouleverser les modèles de productions, de consommation et de vie de tous à chacun et permettre à de nouveaux emplois d’émerger. Ces emplois doivent être créés à Saint-Quentin », conclut Frédérique Macarez.